La Coordination Nationale des Familles des Marocains Bloqués et Détenus en Syrie et en Irak a annoncé le lundi 24 mars le décès d'une fillette marocaine de 7 ans dans le camp d'Al-Roj, situé au nord de la Syrie. Détails. La coordination a fait savoir dans un communiqué, publié lundi, que les circonstances entourant la mort de la petite fille restent floues. "L'enfant a été inhumée sans qu'aucune enquête ne soit menée ni qu'aucune attention ne soit accordée par l'administration du camp kurde pour déterminer la cause de son décès. Cette négligence accentue la douleur de sa famille et de ses proches, tout en infligeant une nouvelle blessure aux Marocains retenus dans ces camps ainsi qu'à leurs familles restées au Maroc", indique la même source. Face à cette situation, la Coordination demande l'ouverture d'une enquête afin d'élucider les circonstances de ce drame et en identifier les coupables. Elle interpelle également la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l'homme sur les conditions précaires dans ces camps, marquées par un manque d'accès à la nourriture, aux soins médicaux et à la sécurité, en particulier pour les femmes et les enfants. Dans cet appel, la Coordination exhorte les autorités marocaines à accélérer le rapatriement des citoyens bloqués dans ces camps, soulignant l'urgence de leur permettre de regagner leur pays dans des conditions dignes et sécurisées : « Nous adressons un appel urgent à l'Etat, au gouvernement et au peuple marocains afin qu'ils interviennent pour secourir nos citoyens piégés dans cet enfer et réclamer leur rapatriement immédiat au Maroc, où la sécurité, la dignité et l'accès aux soins sont garantis par la constitution et la loi. Les familles marocaines, en particulier les femmes et les enfants, ne doivent pas rester otages de crises dont elles ne sont pas responsables ni être privées de leur droit fondamental à retrouver leur pays d'origine. » Conclu le communiqué.