Un groupe de ressortissants nigérians vient d'être arrêté pour trafic de drogues dures, cocaïne, une partie d'entre eux demeurant au quartier Dar Lamane (Hay Mohammadi). Il s'agit de E. Mohamed né en 1984, Steven J., Michael S., Ibrahima M. tous trois nés en 1987. Ils étaient parmi les fournisseurs d'une femme marocaine, S.D née en 1971, divorcée mère de trois enfants. A l'origine de l'affaire une information avait circulé faisant état d'une femme qui s'adonne au trafic de drogues dures roulant à bord d'une voiture 4x4. Les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de Casa-Anfa se sont fait passer pour des consommateurs et lui ont demandé de lui acheter deux doses de cocaïne. Elle accepte et leur donne rendez-vous près du marché central, boulevard Mohammed V. Elle tarde une heure environ mais la voiture 4x4 finit par se pointer. A son arrestation la mise en cause portait 4 sachets de 1 gramme de cocaïne chacun. Il s'est avéré que la voiture ne lui appartient pas. Le véhicule était au nom d'une autre personne qui l'avait déposée pour réparation. Elle a indiqué l'adresse de son fournisseur un certain Moussa ressortissant d'un pays subsaharien. Ce dernier a été appréhendé à son tour aux résidences Mouahidine (Hay Mohammadi) en possession de deux sachets contenant un total de 8 grammes de cocaïnes. Les enquêteurs se déplacent au quartier Dar Lamane (Hay Mohammadi) pour appréhender d'autres fournisseurs. Ceux-ci ont été surpris en train de se droguer. Il s'avère que S.D, divorcée, mère de trois enfants, était tombée dans un réseau de trafic de drogues dures en tant que consommatrice et a été exploitées pour faire écouler la marchandise parce qu'elle ne risquait pas d'attirer l'attention. D'après ses déclarations la drogue était achetée à 400 Dh le gramme pour être revendue entre 600 et 800 Dh. D'après des informations ce genre de cocaïne « bon marché » est encore plus dangereux et risque de bousiller la santé des consommateurs très rapidement (reins, foie...) sans compter les autres dangers de maladies (SIDA...) comme on peut l'apprendre auprès des spécialistes de l'hôpital Er Razi de salé ou le nouveau centre de désintoxication de Casablanca. L'arrestation de ce réseau de dealer dévoile une certaine ampleur en crescendo du phénomène des drogues dures (cocaïne) passant de plus en plus par le sud et l'Afrique subsaharienne après que l'étau s'est de plus en plus resserré au nord de la Méditerranée.