Depuis l'annulation des accords de pêche et d'agriculture entre le Maroc et l'UE par la CJUE le 4 octobre, Rabat doit réévaluer ses options. Le Maroc a réagi en a rmant qu'il ne se sentait pas concerné par cette décision, tout en insistant sur la préservation de son intégrité territoriale. L'UE reste néanmoins le principal marché des exportations agricoles marocaines, représentant 42% des ventes en 2023. Bien que des marchés alternatifs existent, la rupture de cet accord fragilise le secteur agricole. Cette situation crée une dichotomie entre certains pays européens, qui soutiennent la souveraineté marocaine sur son Sahara tout en étant parmi les principaux marchés pour les exportations marocaines (Espagne et France principalement), et une Cour de justice qui va à l'encontre de cette position. Face à cette contradiction, les pays membres de l'UE, surtout ceux qui reconnaissent la souveraineté du Maroc sur son Sahara, peuvent-ils outrepasser la décision de cette organisation supra-nationale et conclure directement des accords bilatéraux avec le Royaume ? Réponses.
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