Depuis l'annonce de l'arrêt de la CJUE, le partenariat euro-marocain est plongé dans le ou total. De son côté, le Royaume reste serein comme le reflète la réaction du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a fait état d'un "non-événement" sans aucune incidence sur la question du Sahara. Face à une Europe où la volonté des Etats est contrecarrée par des juges "en préretraite", le Maroc renvoie la balle à la Commission Européenne pour repenser l'avenir d'une coopération où tout accord sans le Sahara est strictement inenvisageable. Tiraillée entre la pression des Etats-membres, très attachés au Royaume, et les errences d'une justice communautaire hors sol, l'UE se voit dans une position critique au moment où le Royaume est appelé à diversifier ses partenariats et à se libérer des accords à sens unique. Décryptage des rapports de force durant les prochaines négociations maroco-européenes. Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition du Jeudi 10 Octobre 2024, disponible en kiosque.