Incroyable mais, vrai. Le régime d'Alger ne lésine sur aucun moyen pour réussir le scrutin du 7 septembre. La réussite consiste en un taux de participation plus élevé que celui de décembre 2019 qui était, malgré la fraude, de l'ordre de 39,88%. C'est le plus faible taux de participation depuis l'indépendance du pays en 1962. C'est resté en travers de la gorge des organisateurs du scrutin. Ils le traînent comme un boulet. Aussi, le boycott total de la Kabylie n'est pas près d'être oublié. Dans les deux plus importants départements de cette région, Tizi-Ouzou et Bejaïa, pas un bureau de vote n'a été ouvert et pas un seul bulletin n'est tombé dans l'urne. Un historique zéro pointé. Un véritable affront au régime qui a multiplié les subterfuges, cette année, pour briser le boycott kabyle. Entre autres moyens de rallier un grand nombre d'électeurs, la direction de la campagne de Tebboune a fait appel à la gent féminine. Sont recrutées deux femmes politiques et une apolitique... La veuve de feu président Houari Boumediene, Anissa Agnès Al-Mansali, la sœur du célèbre chanteur kabyle Matoub Lounes assassiné le 25 juin 1998, Malika Boukettouche et une fille exerçant le plus vieux du monde et délinquante auteur de plus sieurs délits comme elle l'avoue dans la vidéo (numéro 2) que nous diffusons au bas de cet article.
Anissa El-Mansali souille la mémoire de feu président Houari Boumediene Le taux de participation est une véritable obsession pour les décideurs de l'ombre. On fait appel à tout ce qui peut aider à influencer l'électorat pour une participation massive. Ainsi, il est fait appel à Mme Anissa Agnès El-Mansali, veuve de feu président Houari Boumediene pour participer à un rassemblement organisé à Paris en faveur du candidat Abdelmadjid Tebboune. N'ayant jamais exprimé la moindre position politique, Anissa Boumediene a surpris tout le monde. Elle qui a, toujours, nourri une hostilité viscérale à tous ceux qui ont succédé à son défunt époux à la tête de l'Etat algérien, s'est trouvée, par on ne sait quel secret, l'une des affidées du candidat président Tebboune. Pourtant, il n'y a pas longtemps, au cours d'un rassemblement de l'opposition iranienne à Paris, auquel elle était invitée, elle confiait, sur un ton ironique, à un journaliste algérien, « regardez qui dirige, aujourd'hui, l'Algérie qui avait, autrefois, à sa tête Boumediene ! » Anissa El-Mansali, issue d'une famille bourgeoise algéroise dont le père possédait la moitié du quartier de Diar El-Mahçoul sur les hauteurs d'Alger, avait fait la connaissance de Boumediene, alors qu'elle était jeune avocate, allait plaider la cause de son père, producteur et distributeur de films de cinéma, tombé sous le coup des nationalisations décidées, à l'époque par Houari Boumediene. N'ayant pas réussi à obtenir gain de cause, elle réalisa, néanmoins, la prouesse de faire chavire le cœur de l'homme le plus puissant du pays. Elle finit par l'épouser fin 1973, après une longue attente. Son mariage ne dura pas longtemps. Puisque quatre années plus tard, Houari Boumediene est emporté par une inexplicable maladie en décembre 1978. Veuve, elle vit loin des lampions de l'actualité politique. Elle se consacre à la recherche en histoire et à l'écriture d'ouvrages littéraires dont un recueil de poème dédicacé à son défunt mari « le jour et la nuit » (1980 aux éditions Saint-Germain-des-Prés) et la traduction de « Khansâ' : Moi, poète et femme d'Arabie ». N'ayant hérité d'aucun bien matériel, pas même une voiture de son défunt époux, Anissa El-Mansali faisait ses courses à Alger comme le commun des mortels. C'est ains, qu'elle a été agressée par un jeune délinquant alors qu'elle sortait d'une Boulangerie au centre d'Alger. Il lui arracha son collier mais fut vite attrapé par les passants. C'était en 1994. Ayant appris la nouvelle, le président Zeroual l'invita dans son bureau et mit à sa disposition une voiture avec chauffeur. Elle vivait de sa pension de veuve de président. Une maigre pension qui a connu une sensible augmentation après le décès de Chadli Benjedid. Jouissant du respect des Algériens, Anissa El-Mansali a étonné tout son monde en s'affichant, le weekend dernier, comme soutien à la candidature de Tebboune.
L'incroyable trahison de la sœur de Matoub Lounes, le Rebelle Autre apparition qui a offusqué toute la Kabylie et surtout les inconditionnels du chantre de la liberté et de la démocratie, Matoub Lounès, surnommé « Le Rebelle », l'apparition de sa sœur Malika à l'accueil du coordinateur de la campagne électorale de Tebboune à Tizi-Ouzou. Elle l'accueille au siège de la fondation portant le nom de son frère dont les murs étaient tapissés de portrait géants de Tebboune. Pourtant, on disait de Malika qu'elle était trempée dans le même acier que son frère. On voyait en elle la digne héritière de ce rebelle qui refusait tous compromis avec le régime en place et toute concession quand il s'agit de liberté et de démocratie. Et la voilà, Malika Matoub soutenir l'homme qui a mis le feu en Kabylie trois années de suite, emprisonné plus de 500 innocents et condamné à mort 48 jeunes kabyles sans raison aucune. Ils sont accusés d'avoir assassiné le jeune Djamel Bensmaïl dont l'assassinat par les services de sécurité a été prouvée documents à l'appui.
Chitana Mkalcha soutien de Tebboune Elle sillonne les rues d'Alger à bord d'un luxueux véhicule couvert de posters du président-candidat Abdelmadjid Tebboune. Elle est connue sous le sobriquet de Chitana Mkalcha (la diablesse gâtée). En découvrant son profil, il y a de quoi s'inquiéter sur l'entourage du président de la République. Dans une vidéo (n° 1), elle se déclare fan de Tebboune en disant « prête à mourir pour Tebboune. » Elle explique son engagement à ses côtés « parce qu'il a servi le pays. » À l'entendre parler, elle n'a rien d'une politicienne. « Mais, elle est de loin meilleure que Bengrina, le clown qui a marqué la campagne électorale par ses sorties burlesques. Elle, au moins, elle ne fait pas le clown. Certes, c'est une fille qui fait le trottoir à Alger, elle ne comprend rien à la politique. Mais, elle ne fait pas le pitre comme Bengrina » commente un observateur. – « Elle fait le trottoir ? » – « Oui, répond notre interlocuteur. C'est une prostituée connue sur la place d'Alger » précise-t-il. La preuve, il nous l'apporte par cette vidéo (n°2) où Chitana Lemkalcha avoue que non seulement elle est une prostituée mais une délinquante. Elle agressait les clients qu'elle rencontrait dans les cabarets et leur vidait les proches. « Ils se comptent par dizaines », se targue-t-elle. Etonnant recrutement de la direction de la campagne électorale de Tebboune que préside le ministre de l'intérieur Brahim Merad. « Ils n'ont trouvé personne d'autre pour faire campagne à Tebboune qu'une prostituée aux allures de voyou. Ceux qui ont qualifié le régime algérien de voyou, ne se sont pas trompés » conclut notre observateur qui connaît bien les arcanes du pouvoir algérien.