Les plages du nord du Maroc font l'objet d'une vive polémique sur les réseaux sociaux. Indignés de la cherté des prix de locations et de restauration dans les villes balnéaires, nombreux sont ceux qui ont critiqué ces destinations très prisées par les familles marocaines. De l'autre côté, d'autres s'opposent aux appels au boycott en livrant des témoignages plus positifs. Détails. En pleine saison estivale, le tourisme interne est vivement commenté sur les réseaux sociaux. Une vague de colère envahit les réseaux sociaux pour dénoncer les prix exorbitants pratiqués dans les villes balnéaires, surtout celles du nord du Royaume, et appeler les internautes à explorer d'autres alternatives pour leurs vacances. Sur Facebook comme sur Twitter, les commentaires virulents fusent de toutes parts pour critiquer la cupidité des commerçants, des locateurs et des restaurateurs ainsi que "l'exploitation injuste du tourisme interne". Certains affirment la cherté du coût des vacances est telle qu'il vaudrait mieux partir à l'étranger puisqu'il cette s'avèrerait parfois moins chère. Nombreux sont ceux qui ont publié des factures salées de quelques restaurants pour corroborer leur point de vue. La colère est si grande qu'un hashtag appelant au boycott du tourisme au nord a fait irruption sur Facebook. D'autres pages ont véhiculé l'idée d'une insatisfaction générale qui serait derrière un recul de l'afflux touristique dans le nord à cause des prix de plus en plus cher des plages septentrionales par rapport aux destinations méridionales. Cette campagne ne fait pas, toutefois, l'unanimité. Des internautes ont, pour leur part, manifesté leur désaccord. Même des figures connues, comme le célèbre chanteur marocain, Aminux, ont préféré participer au débat en rassurant les gens qui veulent se rendre au nord du Maroc pour se prélasser durant l'été. "Le nord est plein cette année, tout va bien et quiconque vous dit le contraire ne fait que mentir", a -t-il écrit sur son compte Facebook, en publiant une photo au cœur d'une plage, l'air décontracté. Pour leur part, face aux critiques, les professionnels du tourisme se défendent en invoquant la liberté des prix et invitent les consommateurs à comparer les offres avant de réserver.
Cet été, les vacanciers marocains font face à un choix cornélien : céder aux prix exorbitants des destinations touristiques habituelles ou explorer de nouvelles alternatives.