Sous la présidence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, la 11ème édition du Festival de l'amandier a débuté à Tafraoute, une célébration attendue qui promet de mettre en lumière le rôle crucial de l'amandier dans l'agriculture marocaine. Le Festival de l'Amandier de Tafraoute dépasse les simples festivités pour devenir un véritable creuset économique, culturel et artistique. Le ministère de l'Agriculture souligne, dans un communiqué, son importance en tant que moteur de développement pour la culture de l'amandier, une ressource précieuse pour le Maroc.
Au-delà de sa dimension économique, le festival vise à valoriser le riche patrimoine de l'Anti-Atlas et à améliorer les conditions de vie des populations locales. En mettant l'accent sur les principes de l'économie sociale et solidaire, il contribue à la promotion d'une agriculture durable et équitable.
L'événement attire une multitude d'exposants proposant des produits du terroir, ainsi que des professionnels du secteur agricole. Avec plus de 100 exposants et une prévision de plus de 80 000 visiteurs, le festival promet d'être une plateforme d'échanges et de découvertes.
Dans le cadre de la stratégie «Génération Green 2020-2030», le Maroc s'engage à renforcer la filière de l'amandier. Un nouveau contrat-programme est en cours de négociation, visant à étendre la superficie consacrée à la culture de l'amandier sur 108.000 hectares supplémentaires d'ici 2030.
Les chiffres témoignent de l'importance de l'amandier dans l'économie agricole marocaine, avec une superficie totale de 230 510 hectares dédiée à sa culture. Les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Fès-Meknès et l'Oriental se distinguent comme principales zones de production, avec une production moyenne d'environ 146 096 tonnes d'amandes non décortiquées.