Les Lions de l'Atlas ont été assez intelligents pour éviter le sort des autres sélections nord-africaines en l'occurrence l'Egypte, l'Algérie, la Tunisie et la Mauritanie. Comment expliquer ce début d'échec du foot de l'Afrique du Nord car on n'est qu'au début de la compétition et que beaucoup de choses vont changer.
Mais il y a un dicton marocain très significatif qui affirme que le « bon dîner est senti en milieu d'après-midi ».
Aucune des formations mauritanienne, tunisienne ou algérienne n'ont laissé chez le sportif qui suit cette CAN qu'un vague sentiment d'insatisfaction.
Aucun supporter des pays suscités n'a compris le système de jeu appliqué par ces sélections. Elles ont commencé en fanfare.
Un premier acte de leurs matches laissait entendre que le second half de leurs rencontres serait un calvaire pour les Namibiens ou les Guinéens... et que la seconde mi-temps Mauritaniens, Tunisiens et Algériens n'allaient faire qu'une bouchée de leurs adversaires. Eh bien! Il n'en fut rien.
Ceux qui nous ont subjugués en première mi-temps vont lâcher du lest pour terminer les rencontres sur les rotules.
Les Mourabitounes, les Aigles de Carthage et les Fennecs étaient tout simplement nuls.
Et c'est là où le Onze marocain a gagné des galons. Regragui a su doser les efforts fournis par ses joueurs en répartissant leur hargne, leur enthousiasme et leur détermination en périodes égales sur toute la rencontre.
Et la seconde mi-temps qui était fatale pour les Mauritaniens, Tunisiens et Algériens n'a pas eu d'effet sur le Onze du Maroc.
Mieux encore ! C'est en cette seconde mi-temps assassine que les Marocains ont surpris leurs adversaires par deux buts. Et le score aurait pu être plus corsé.
En tous les cas, gardons la tête sur les épaules. Car la compétition ne fait que commencer...