La responsabilité de la régularisation de la situation d'Aminatou Haïdar aux Canaries incombe, au premier chef, à l'Algérie et au Polisario car depuis qu'elle a renié sa nationalité marocaine elle est, ipso-facto, passée dans le camp des séparatistes résidant en Algérie et ailleurs et auxquels Alger et le Polisario fournissent pièces d'identité et passeports dont ils se servent pour se déplacer à travers le monde. En effet, le Maroc ne lui a retiré ni sa carte d'identité, ni son passeport, et ce même lorsqu'elle se livrait à des activités contraires au consensus national, à l'intérieur comme à l'étranger, par respect pour la liberté d'expression et les Droits de l'Homme. Mais dès lors qu'elle a choisi, volontiers, de renoncer à sa nationalité marocaine amenant ainsi les autorités marocaines à la refouler courtoisement vers le lieu d'où elle venait, il appartient politiquement, humainement et juridiquement à l'Algérie qui programme ses activités à l'étranger pour défendre ses thèses, de lui fournir documents d'identité et de voyage à l'instar de tous ceux qu'elle a induits en erreur et entraînés avec elle. Ne pas lui remettre de tels documents constituerait une dangereuse manifestation de racisme et une tentative délibérée d'exploiter sa situation politique préalablement mise en scène par l'Algérie et le Polisario, en l'affublant du caractère humanitaire sans pour autant en assumer la responsabilité. Aussi, toutes les sphères qui s'intéressent à ce sujet sont tenues d'assimiler et d'intégrer ces vérités (dans leurs analyses) et de ne pas succomber aux gesticulations tendant à faire endosser au Maroc et à l'Espagne la responsabilité de la situation de cette femme égarée par les adversaires de notre intégrité territoriale. Mieux encore, toute la pression politique et humanitaire internationale devrait se focaliser sur l'Algérie et le Polisario en vue de les amener à délivrer à Aminatou Haïdar les documents qu'ils fournissent (habituellement) à ceux qu'ils ont leurrés et conduits dans les camps de Lahmada ou ailleurs et dont ils se chargent de tout ce que nécessitent leurs déplacements, pour vendre leurs thèses séparatistes à l'étranger. C'est donc à eux seuls qu'incombe la responsabilité des épreuves qu'endurerait leur victime qui leur a fait plaisir en reniant sa nationalité, sa patrie et sa famille mais dont ils cherchent, aujourd'hui, à se débarrasser en l'abandonnant sur une terre étrangère tout en exploitant, sans vergogne et au mépris de toute éthique, sa situation.