A Copenhague le 7 décembre s'ouvrira le sommet sur l'environnement, aucun des sommets précédents sans résultats, n'aura été autant préparé et avec autant d'espoir attendu. Celui ci, sera-t-il diffèrent des nombreux et coûteux sommets, qui se sont tenus ici et là. Certains y croient, beaucoup en doutent et pensent que ce sera encore une fois une rencontre de chefs, devant les caméras du monde entier, en somme de la publicité pour les stars de la politique. Depuis l'arrivée de Monsieur Barack Obama à la Maison-Blanche, de Monsieur Nicolas Sarkozy à l'Elysée et la reconduite de Madame Angela Merkel, ces trois stars de la politique sont sur toutes les télévisions du monde. L'homme le plus puissant du monde, l'homme politique le plus agité du monde, la dame la plus puissante de la planète. Quels poids auront-ils, les choses s'annoncent déjà compromises, à moins qu'un vrai et réel compromis soit trouvé. Il faut souligner que la prise de conscience des profonds, et graves problèmes écologiques, n'est plus que du domaine des défenseurs de la nature, elle a fini par faire son chemin chez les politiques. Ce qui est tout à fait paradoxal, car il faut bien le souligner, ce sont les politiques incontrôlées et incontrôlables du développement industriel, des cinquante dernières années, qui sont à la base du réchauffement et des bouleversements climatiques. Ce sommet sera différent, d'une part parce que le shérif G W Bush n'y sera pas. Il s'était opposé à tous les accords, il a joué un rôle dans le réchauffement du climat et dans le refroidissement des relations des Etats-Unis avec le reste du monde. Par ses ordres de bombardements durant ses deux mandats sur l'Irak, il a fait déverser des milliers de tonnes de bombes qui ont dégagé des chaleurs fantastiques dans l'atmosphère. Il a puni un pays déclaré détenteur d'armes de destructions massives, qu'il a fait détruire massivement. Il sera aussi différent car une majorité de chefs d'Etats des grandes puissances industrielles, à leur tête, le Président Barack Obama, et le Président Nicolas Sarkozy, font de la lutte contre les bouleversements climatiques, une de leurs priorités. Mais il faut que la Chine et l'Inde pays en grand développement, et grands pollueurs potentiels comme les Etats Unis d'Amérique, apportent leur contribution. La planète est une et indivisible, pour que les équilibres perdus, qui ne seront jamais retrouvés, trouvent une amélioration compatible avec la pérennité de la vie sur terre, il faut une politique drastique et mondiale. Nous sommes au bord du précipice. Si une politique de sauvegarde de l'environnement mondiale, n'est pas mise en route rapidement, le point de non-retour serait atteint, et avec lui l'irréversibilité. La crise économique et financière qui déferle sur la planète ne sera rien à côté des bouleversements auxquels les populations seront contraintes. Les calottes glaciaires fondent à vue d'œil, le niveau des océans augmentera de cinq à six mètres d'après les spécialistes. Les déplacements, pour la survie, seront la plus grande catastrophe et les guerres qui en découleront seront majeurs. La politique écologique doit être mondiale, il faut souligner qu'il n'y aura pas une politique mais des politiques différentes d'un pays à l'autre. Nous avons besoin d'une Organisation Mondiale pour l'Environnement, chapeautée par un Secrétaire Général choisi et élu pour une durée à définir, elle dictera les axes fondamentaux de la lutte et contrôlera chaque pays sur ses actions et ses résultats. Hélas cette Nouvelle Organisation Mondiale pour l'Environnement ou OME n'existe pas encore. Si nous ne sortons pas rapidement de la grave dérive écologique en cours, la planète survivra, mais sans nous, comme les dinosaures nous disparaîtrons. Nous avons violé la nature et détruit tous ses équilibres, ces fautes nous les payons déjà et la facture sera plus lourde si nous continuons de nous développer sans faire appel à notre conscience et à notre intelligence. Pour rafraîchir les mémoires, jusqu'à ce jour la seule planète occupée par les humains, c'est la Terre.