Le bilan des victimes de l'attaque contre le siège du Mouvement de la Résistance islamique Hamas, dans la capitale libanaise Beyrouth, s'est alourdi au soir de ce mardi à 7 morts et 11 blessés, selon l'agence de presse officielle libanaise. Il s'agit selon la même source, du chef adjoint du Bureau politique du Hamas, Saleh al-Arouri, et les dirigeants des Brigades al-Qassam, l'aile militaire du mouvement, Samir Fandi et Azzam al-Aqraa, Mahmoud Zaki Shaheen, Mohammed al-Rayes, Mohammed Bashasha et Ahmed Hammoud. L'agence libanaise avait précédemment fait état de 6 morts dans l'explosion survenue dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah. Menaçant de représailles, le chef du Bureau politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, a tenu Israël pour "entièrement responsable des répercussions" de l'assassinat de son adjoint, al-Arouri, et des six autres membres du mouvement, dans un discours télévisé. La radio militaire israélienne, citant des sources israéliennes anonymes, a rapporté qu'"Israël a assassiné Saleh Al-Arouri". Danny Danon, membre de la commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset, a félicité sur la plateforme X "l'armée israélienne, le Shin Bet, le Mossad et les forces de sécurité pour avoir tué Saleh al-Aruri à Beyrouth". Israël ne revendique généralement pas la responsabilité des assassinats qu'il commet, dans sa longue histoire d'assassinat de dirigeants de factions palestiniennes, en dehors des territoires palestiniens occupés.