Le Comité du patrimoine dans le monde islamique de l'Organisation mondiale islamique pour l'éducation, la science et la culturel (ISESCO), a approuvé, lundi 18 décembre, l'inscription de huit éléments du patrimoine immatériel, propulsant le Maroc en tête des pays islamiques dans ce classement prestigieux. Les joyaux de cette reconnaissance comprennent l'art de la confection de bijoux avec des perles, le tissage du Hayek et du burnous de Figuig, la tannerie, Attalbi, l'art équestre de Mata, la poterie de Safi, et plusieurs d'autres illustrations de la culture marocaine, telles que la danse Aouad d'Ait Baâmrane et le jeu traditionnel du Ssig (bâtonnets en roseaux), précise un communiqué du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. Avec ces nouvelles inscriptions, le Maroc compte désormais 54 éléments de patrimoine immatériel enregistrés à la liste de l'ISESCO, et arrive en tête des pays islamiques dans ce classement, souligne la même source. Rappelons dans ce sens que l'ISESCO avait inscrit, lors de sa 10ème réunion, près de 26 nouveaux éléments du patrimoine marocain, notamment l'art culinaire marocain, la calligraphie marocaine, la dekkah marrakchia, la zahria de Marrakech, Khaïma du Sahara, Khettara d'Errachidia, Moussem d'Assa et Moussem de Moulay Abdellah Amghar et art du chant beldi de Tafilalet. La liste comprenait ainsi le chant féminin de Taroudant, les techniques de la jellaba ouazzania, la danse Allaoui de l'Oriental, Tarab Al Ala, Flouka d'Essaouira, poterie féminine du Rif, décoration sur bois, chasse au lièvre, rucher d'Inzerki dans la région de Souss, vase de Marrakech et brocart de Fès. Cette reconnaissance fait écho à la récente inscription du Malhoun, trésor poético-musical marocain, au patrimoine immatériel de l'UNESCO, dans le cadre de la tenue sa 18ème session au Botswana. Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO avait validé cette demande, saluant ainsi le rôle prépondérant du Maroc dans la préservation de son héritage culturel. La 11ème réunion du Comité à Rabat a été marquée par l'élection du nouveau Bureau pour un mandat de quatre ans. La présidence est revenue au Royaume d'Arabie Saoudite, la vice-présidence au Royaume Hachémite de Jordanie, et le Sénégal qui occupe désormais le poste de rapporteur.