La Présidente du Conseil de la Commune de Casablanca, Nabila Rmili, a exposé, lors de la COP28 à Dubaï, maintes mesures déployées par la commune en vue de se conformer aux exigences d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) ainsi que les mesures tangibles de décarbonations adoptées. À l'occasion de sa participation à la COP28 à Dubaï, la Présidente du Conseil de la Commune de Casablanca, Nabila Rmili, a mis en lumière un éventail significatif de mesures prises par la commune dans le cadre de ses efforts visant à répondre aux impératifs d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES). Avec une transparence manifeste, elle a également exposé les actions concrètes entreprises pour la décarbonation, pour mettre en lumière l'engagement résolu de la Commune envers la lutte contre le changement climatique. Au cours d'un Side-event axé sur le thème "Les autorités locales et la mobilité urbaine durable", la présidente a pris la parole devant un auditoire diversifié de participants où elle a souligné l'importance de la stratégie nationale du développement durable adoptée le 25 juin 2017 au Maroc. Cette stratégie ambitieuse vise, selon elle, à catalyser la transition du pays vers une économie verte et inclusive d'ici 2030. Dans le même sillage, elle a mis en évidence l'engagement continu de la commune de Casablanca envers ces objectifs nationaux, en particulier dans le contexte spécifique de la mobilité urbaine durable, un enjeu clé pour l'avenir de la métropole, soulignant ainsi l'importance cruciale des autorités locales dans la concrétisation de ces aspirations. Par la suite, Rmili a souligné les initiatives mises en place pour faire de Casablanca une métropole écologique réussissant sa transition vers la durabilité en abritant plus d'un tiers des établissements industriels et 55% des unités productives, englobant près de 60% de la main-d'œuvre industrielle et 40% de la population active marocaine. Du fait de son statut de métropole en perpétuel mouvement, la croissance continue de la mobilité à Casablanca a incité les responsables de la commune à explorer des solutions visant à atténuer les émissions de gaz à effet de serre et à améliorer la qualité de vie des citoyens. La mise en œuvre d'un programme de mobilité proactif témoigne aussi d'un engagement responsable envers les citoyens, dans ce sens, elle a cité des projets phares destinés à préserver l'environnement de la ville, parmi lesquels la création de parkings pour désengorger les centres-villes, une réduction de 50% du temps de recherche de stationnement, la mise en place de parkings relais pour augmenter la capacité de stationnement de 20% d'ici 2026, ainsi que des projets de carrefours équipés de systèmes de trafic intelligents. Dans le cadre d'une restructuration urbaine visant à améliorer la qualité de l'air, le plan comprend l'implantation de 14.000 arbres le long d'un corridor vert de mobilité, une réduction de 11% du trafic dans l'aire d'influence du réseau, une diminution de 15% des émissions de chaque polluant dans les zones d'influence du réseau, et une compensation carbone estimée à 44 357 TeqCO2/an.
Le busway réduit 97% de GES Le Maroc cherche à réduire les émissions de GES, en adoptant des moyens de transports écologiques, rapides et accessibles. Dans une publication sur le réseau social X, la maire de Casablanca a annoncé que la métropole a réussi à réduire de 97% l'émission de gaz à effet de serre, et ce, suite à l'adoption des bus Carburant diesel euro 6 connus pour être anti-pollution. Pour rappel, le busway mis en service à Casablanca est destiné à alléger la vie quotidienne de près d'une centaine de milliers de passagers. L'acquisition de ces bus de marque Mercedes «Citaro L», (carburant diesel euro 6), a nécessité à la métropole une enveloppe de 230 millions de dirhams.