L'Assemblée Générale des Nations Unies vient d'adopter une Résolution, laquelle réitère son soutien au processus politique mené exclusivement par le Conseil de Sécurité en vue de résoudre le différend autour du Sahara marocain. Les acquis diplomatiques du Royaume sur le dossier de son Sahara se sont succédé ces dernières années, et ce mois de décembre n'a pas dérogé à cette tendance. En effet, l'Assemblée Générale des Nations Unies vient d'adopter une Résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous les auspices exclusifs du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain. Par cette décision, l'AG a confirmé la Résolution adoptée par la 4ème commission en octobre dernier. Celle-ci, rappelons-le, appelle l'ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire Général de l'ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des Résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité depuis 2007. De même, elle soutient le processus politique basé sur les 19 Résolutions du Conseil de Sécurité depuis 2007, en vue d'aboutir à une solution «juste, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara marocain.
Cette Résolution, à l'instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de Sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire Général de l'ONU que par l'Assemblée Générale et le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Résolution 2703 : Un autre triomphe diplomatique
Le 30 octobre dernier, le Conseil de Sécurité de l'ONU a adopté à une très large majorité : 13 voix et deux abstentions (la Russie et le Mozambique), la nouvelle Résolution 2703, qui proroge d'une autre année le mandat de la MINURSO jusqu'à fin octobre 2024.
Une décision qui conforte également la prééminence du Plan marocain d'autonomie, présenté par le Royaume le 11 avril 2007 et salué par l'ensemble de la communauté internationale, comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional.
Dans une réaction à chaud, la diplomatie marocaine a vivement salué ladite Résolution qui s'inscrit dans la continuité de la dynamique positive qui a constamment marqué ce dossier. A travers cette décision, « le Conseil de Sécurité, conforte sa démarche au sujet de la question du Sahara marocain, aussi bien au niveau de l'identification des parties, la consécration du cadre du processus, et la confirmation de sa finalité », lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger.
« La Résolution a identifié clairement les parties au processus politique, qui doivent assumer leur responsabilité politique, juridique et morale dans la recherche d'une solution définitive au différend régional sur le Sahara marocain. Elle cite en particulier l'Algérie à six reprises, soit autant de fois que le Maroc, confirmant que l'Algérie est bel et bien la partie principale à ce différend artificiel », poursuit la source.
Pour rappel, les Résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602, 2654 et 2703 ont consacré le processus de tables-rondes et défini, une fois pour toutes, ses quatre participants, à savoir le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le « Polisario ». En effet, elles citent l'Algérie, au même titre que le Maroc, à cinq reprises, réaffirmant ainsi le rôle de l'Algérie en tant que partie principale à ce différend régional. Ces décisions saluent, par ailleurs, les mesures et les initiatives prises par le Maroc pour la promotion et la protection des droits de l'Homme dans ses provinces du Sud, et le rôle joué par les Commissions du Conseil national des droits de l'Homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que l'interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies. Elles réitèrent aussi la demande de l'instance exécutive de l'ONU quant à l'enregistrement et le recensement des populations des camps de Tindouf, et exigent le déploiement des efforts nécessaires à cette fin.