La juridiction favorable pour les matières premières énergétiques propres continue de séduire des acteurs mondiaux de l'exploration minière. Le dernier en est la société britannique Critical Mineral Resources, qui vient d'obtenir quatre permis d'exploration à Béni-Mellal et à Rabat. Détails. La minière britannique Critical Mineral Resources (CMR) est visiblement intéressée par l'exploration des métaux pour les énergies propres au Maroc. En effet, la société spécialisée dans l'exploration et le développement de métaux pour les énergies propres, vient de décrocher quatre nouveaux permis d'exploration minière dans les régions de Rabat et Béni-Mellal, couvrant une superficie de 80 Km2. Parmi ces permis, trois rentrent dans le cadre du projet Maseta orienté vers la recherche du cuivre. Ce nouveau projet se situe à environ 80 kilomètres au Sud de Rabat. Un endroit que la société estime réputé pour son potentiel en minéralisation de cuivre, de tungstène, d'étain et de plomb-zinc, avec des preuves d'une activité minière historique. «Nous sommes ravis d'ajouter le projet Meseta à notre portefeuille de permis d'exploration. Cela correspond à la stratégie de la CMR consistant à cibler les actifs marocains ayant le potentiel de produire des matières premières énergétiques propres », a déclaré Charlie Long, président-directeur général de CMR, lequel s'est réjoui de voir le projet Maseta intégrer leur portefeuille de licences d'incubateur. Il a de même ajouté dans un communiqué de la société : « Les premières indications nous donnent confiance dans le potentiel de développement du cuivre au niveau de ce site. Nous sommes heureux d'offrir à nos investisseurs une exposition supplémentaire aux projets decuivre, vu sa valeur significative ». En outre, la société britannique affiche sa détermination à soutenir la transition vers les énergies propres. « L'objectif de la CMR est de développer des projets marocains de matières premières ayant le potentiel évident de soutenir la transition vers une énergie propre, tout en permettant une avancée rapide vers la production et la génération de revenus au Maroc » Dans le cadre de cette orientation, la société dit continue de suivre de près les progrès réalisés en matière de chimie des batteries et l'ensemble des technologies d'électrification, nécessaires à la décarbonation. La société minière britannique s'est de même dite sûre de l'importance du cuivre et sa position en tant que catalyseur de l'électrification malgré les contraintes d'approvisionnement à long terme. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que CMR réussit à obtenir des projets miniers au Maroc. La société a jalonné, en juillet et août, quatre permis de recherche, dont le permis Ighrem d'une superficie de 16 Km2, pour l'extraction de cuivre, de magnétite et de manganèse.
Le Maroc, une destination idéale pour l'exploration minière CMR construit un portefeuille diversifié de projets d'exploration et de développement de métaux de haute qualité au Maroc, en se concentrant sur le cuivre, le nickel, le manganèse, le cobalt et potentiellement les terres rares. Dans son communiqué, CMR dit qu'elle considère que la juridiction idéale du Maroc pour l'exploitation minière, répond à ses critères d'acquisition et d'exploitation. « Le pays est parfaitement situé pour fournir des matières premières rares et possède d'excellentes perspectives géologiques, des infrastructures et des conditions attractives en matière de permis d'exploration minière, surtout en termes de taxes et de redevances. Elle a assuré que depuis sa prise de contrôle majoritaire (80%), en juin 2023, d'Atlantic Research Minerals SARL (ARM), leader marocain dans l'exploration et les services géologiques, la direction actuelle de l'entreprise britannique a réalisé un examen stratégique complet et une restructuration de l'entreprise et a mis en œuvre sa stratégie claire visant à maximiser les opportunités d'exploration et de développement des ressources pour le bénéfice de toutes les parties prenantes.