Le Maroc s'apprête à l'instar d'autres pays de l'Afrique à créer une banque spécialisée dans la finance climatique en vue de répondre efficacement aux besoins africains en matière de financement des projets verts. Détails Dans un contexte où le Maroc s'engage à promouvoir les projets durables, le Royaume cherche, désormais, à adapter l'architecture de sa finance climatique actuelle, dominée par les seuls bailleurs de fonds, notamment les banques multilatérales et les banques publiques pour répondre efficacement aux besoins africains. Cela intervient alors que les fonds dédiés aux financements climatiques investis sur le continent ne s'alignent pas, selon la Banque Africaine pour le développement (BAD) , sur les besoins des pays africains en financement climatique, d'autant plus qu'une petite part des flux mondiaux des financements climatiques, et la part couverte par le secteur privé reste limitée. Le Royaume rejoint ainsi l'initiative de quatre pays africains, notamment l'Egypte, le Bénin, la Côte d'Ivoire et le Rwanada. Lesquels s'apprêtent à se doter d'une banque verte avec le soutien la BAD, en vue de combler le déficit du financement, selon Audrey-Cynthia Yamadjako, chargée principale de la finance climatique à la BAD et coordinatrice de l'initiative des banques vertes africaines, citée par Bloomberg. Dans ce contexte, la banque verte rwandaise qui financera des projets climatiques à partir de 2024, a bénéficié pour son financement d'une enveloppe budgétaire de 142 millions de dollars, mobilisés par la BAD notamment à ses propres contributions et à celles du Fonds de partenariat mondial pour le climat, de l'Agence danoise de développement international, de l'Agence française de développement (AFD) et du gouvernement britannique, d'après Audrey-Cynthia Yamadjako.