Après avoir retiré sa reconnaissance du Polisario, le Pérou souhaite faire un saut qualitatif dans ses relations avec le Maroc en faisant part de sa volonté de négocier un accord de libre échange. Détails. Le ministère péruvien du Commerce extérieur et du tourisme s'efforce de stimuler l'économie du pays, actuellement en récession, en élargissant ses accords commerciaux. Le pays sudaméricain compte 22 accords de libre-échange (ALE) déjà en vigueur. Dans ce sens, le ministre de tutelle, Juan Carlos Mathews, a souligné l'importance de poursuivre l'ouverture sur les marchés extérieurs. En vue d'étendre les accords de libre-échange, le Pérou négocie activement avec des pays tels que l'Indonésie, la Thaïlande, l'Inde, les Emirats arabes unis, la République dominicaine et le Maroc, d'après les médias locaux. Le ministre Mathews a jugé important de diversifier les destinations d'exportation, en particulier en ce qui concerne le secteur agricole, qui doit, selon lui, faire face à la chute des prix sur les marchés traditionnels. La stratégie d'élargissement des horizons commerciaux a été soutenue par des experts, comme Edgar Vásquez du CIEN-ADEX, qui souligne la nécessité d'explorer des accords avec des économies importantes telles que celle du Maroc et des Emirats arabes unis. Ces négociations représentent une opportunité de profiter de l'expérience et du potentiel commercial de ces pays. Rappelons que le Pérou a suspendu le 8 septembre dernier, ses relations avec le front séparatiste du Polisario. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères de ce pays sudaméricain a indiqué que «conformément aux règles du droit international, le gouvernement du Pérou a décidé de suspendre, à compter de ce jour (le vendredi 8 septembre), les relations diplomatiques avec la pseudo rasd.