A l'occasion de la Journée de la Restauration de l'Indépendance de la République d'Azerbaïdjan célébrée le 18 octobre, l'Ambassadeur Nazim Samadov a présenté une allocution d'ouverture devant ses homologues ambassadeurs et diplomates. L'occasion, aussi, pour Mehdi BENSAID, ministre de la Jeunesse, de la Culture d'exprimer ce que les deux pays ont en commun. Détails. A l'occasion de la Journée de la Restauration de l'Indépendance de la République d'Azerbaïdjan célébrée le 18 octobre, l'Ambassadeur Nazim Samadov a présenté une allocution d'ouverture devant ses homologues ambassadeurs et diplomates, représentants des organisations internationales, législatives et gouvernementales ainsi qu'en présence de monsieur Mohammed Mehdi BENSAID, ministre de la Jeunesse, de la Culture, madame Aawatif HAYAR, ministre de la Solidarité, de l'Insertion sociale et de la Famille du Royaume du Maroc. Après avoir exprimé sa joie de participer à cet événement, il a passé en revue les dates phares de l'histoire de son pays. De plus, il a rappelé les parlements des deux pays ont été derrière la création de la Commission intergouvernementale ayant pour but d'intensifier la coopération économique entre les deux pays. Cette commission est, d'ailleurs, co-présidée par les ministres des Affaires Etrangères d'Azerbaïdjan et du Maroc et sa deuxième session sera organisée en novembre 2023 à Rabat. "Nous préparons aussi le premier Forum économique qui doit être organisé en marge de la 2e session de la Commission et qui doit mettre un fondement durable pour l'intensification des échanges économiques entre les deux pays", a-t-il tenu à exprimer. Aussi, a-t-il fait savoir qu'au bout de 70 ans, l'Histoire a donné à l'Azerbaïdjan une nouvelle chance de proclamer son indépendance car ce pays du globe a plusieurs fois manifesté sa volonté de perpétuer les traditions démocratiques. En effet, il y a 32 ans, le 18 octobre 1991, le Conseil Supérieur de la République d'Azerbaïdjan a accepté l'acte constitutionnel sur « L'Indépendance d'Etat de la République d' Azerbaïdjan ». Mais avant d'en arriver là, une rétrospective s'impose : au début du 20eme siècle, le 28 mai 1918, la première république démocratique d'Orient, soit la République Démocratique d'Azerbaïdjan, a été proclamée. Elle a été établie avec d'importantes institutions progressistes basées sur un système multipartite, un parlement pluraliste et des médias libres. Malheureusement, cette république n'a pas pu exister plus que 2 ans, ultérieurement inclue au sein de l'URSS. Pour sa part, le ministre Mehdi Bensaïd a déclaré que "cette souveraineté nationale, le Maroc comme l'Azerbaïdjan n'oublient pas qu'elle s'exprime aussi, qu'elle se défend aussi, et d'abord, par la culture. Défendre et consolider le patrimoine culturel, matériel comme immatériel, accompagner et promouvoir les créateurs et les artistes, faire de la politique culturelle un axe fort de la nation, vecteur de lien social sur le plan national, et de soft power à l'extérieur". De même, il a tenu à rappeler les fortes paroles que SM le Roi Mohammed VI a adressé aux participants de la 17e session du Comité de l'UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, tenu à Rabat l'année dernière : « Toutes ces actions témoignent de Notre volonté déterminée à valoriser notre patrimoine, marqueur puissant de notre identité, composante essentielle de notre mémoire collective, véhicule des idéaux et des valeurs qui nous unissent, héritage potentiel des générations futures. » En définitive, le responsable gouvernemental marocain a rappelé qu'en décembre 2013, l'UNESCO a reconnu la race de cheval dite Karabakh comme patrimoine culturel de l'humanité, dans le cadre de la reconnaissance du Tchogvan, jeu équestre azerbaidjanais traditionnel. Cette volonté de faire connaître, protéger et valoriser le patrimoine immatériel, danse, coutumes, pratiques équestre, rejoint le souci de notre pays de défendre cette dimension essentielle de la culture et de l'identité des vieilles nations.