Plus de 21.500 quintaux d'engrais azotés subventionnés ont été mis à la disposition des agriculteurs à la préfecture d'Oujda-Angad, dans le cadre du Programme de réduction de l'impact du déficit pluviométrique (PRIDP) 2023. Détails. Lancée depuis la semaine dernière, une opération de distribution d'engrais se fait sur la base du nombre d'hectares en bour et en irrigué déclarés au registre national agricole (RNA), à raison de trois qx/ha pour les terres irriguées, contre 1,5 q/ha en bour. "La subvention des engrais azotés a été fixée à hauteur de 50% par rapport au prix du marché, a fait savoir Fouad Zahiri, chef du département d'exécution du projet à la Direction provinciale de l'agriculture (DPA) à Oujda, dans une déclaration à la MAP, précisant que le prix de l'ammonitrate d'azote 33% est de 240 DH le quintal, l'urée 46%, 330 DH/q, et le sulfate d'ammonium 21%, 150 DH/q. Des ressources humaines et logistiques ont été mobilisées au niveau local et régional pour accompagner et suivre le processus de distribution depuis le centre de liaison de labsara, a-t-il dit, ajoutant que ces subventions auront un impact positif quant à la réduction des coûts de production des cultures, notamment maraîchères, et ce pour maintenir la productivité et la rendement à Oujda-Angad. Ravitailler l'Oriental Pour sa part, Ali Largou, inspecteur à l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) de l'Oriental, a souligné que, dans le cadre du contrôle des engrais subventionnés, les services de l'Office procèdent à la vérification de l'étiquetage, du poids, ainsi qu'au prélèvement des échantillons, avant de les envoyer au laboratoire pour fin analyse, en vue de s'assurer des compositions et du pourcentage des matières fertilisées. À cette occasion, les agriculteurs bénéficiaires ont exprimé leur appréciation pour cette initiative, à même de réduire les coûts d'intrants agricoles qui auraient impacté la production. À noter qu'un programme exceptionnel a été élaboré au niveau de la DPA d'Oujda pour réduire l'impact du déficit pluviométrique. Il repose sur quatre axes principaux à savoir, les engrais azotés subventionnés, la distribution d'orge subventionnée, des aliments composés et des semences sélectionnées pour la production maraîchère, notamment les principaux légumes (tomate, oignon et pomme de terre).