La FIFA, qui sanctionnait le Maroc en 1958 pour avoir accueilli l'équipe du FLN de l'Algérie combattante, accorde, aujourd'hui, à ce même Maroc l'honneur d'organiser, conjointement avec l'Espagne et le Portugal la plus prestigieuse compétition sportive de la planète : la coupe du monde de football. Une décision qui fait mal, très mal aux dirigeants de « la nouvelle Algérie » menée par le duo Tebboune-Chengriha. Jamais au grand jamais, deux pays voisins unis par les liens du sang, de l'histoire, de la langue, de la religion et du destin ne sont parvenus au stade de l'animosité et de l'inimitié comme le sont l'Algérie et le Maroc. A la vérité et à l'Histoire force est de reconnaitre que tout le mal vient exclusivement du régime algérien. Un régime en mal de légitimité dans son propre pays depuis que le peuple s'est mis à boycotter massivement toutes les joutes électorales marquées par des fraudes grotesques. En quête de succès sur la scène internationale pour faire oublier à la population ses problèmes quotidiens dont les sempiternelles pénuries des produits de premières nécessité et l'absence totale du moindre confort de la vie quotidienne, le régime d'Alger s'est vu rabrouer dans toutes les affaires où il a essayé de se frayer une place dont il tirerait profit et fierté. Un sommet arabe (novembre 2022) lamentablement raté et écarté du processus du retour de la Syrie à la Ligue Arabe au sommet de Djeddah auquel le président algérien était officiellement invité à ne pas participer et se limiter à se faire représenter, refusé d'accès au BRICS, ses médiations de bons offices rejetés tant en Ukraine qu'au Niger, « l'Algérie nouvelle » ne cesse d'essuyer les revers les uns après les autres. En essayant de se rabattre sur ce qui est présenté comme « l'opium des peuples » des temps modernes, le football ne sourit pas non plus aux dirigeants algériens. Champion d'Afrique en 2019 quelques mois avant l'avènement de « l'Algérie nouvelle », l'Algérie de la balle ronde s'est alignée sur celle de la diplomatie en collectionnant les échecs tant sur le terrain que dans les instances dirigeantes du football africain et mondial. Eliminés prématurément dès le 1er tour de la 33ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations, jouée en février 2022, au Cameroun et des phases finales de la coupe du monde 2024 qui s'est jouée au Qatar les fennecs (l'appellation de la sélection algérienne) n'ont pas pu procurer, au locataire du palais d'El-Mouradia et à son associé des Tagarins, l'occasion tant espérée pour faire oublier aux Algériens la répression subie par tout citoyen souhaitant s'exprimer librement et le détourner de leur perpétuels problèmes d'alimentation en tous produits à commencer par l'eau qui coule parcimonieusement dans les robinets que quelques heures dans la semaine pour les plus chanceux. Le championnat d'Afrique des locaux (le CHAN) organisé, pourtant en Algérie en février 2023est revenu au Sénégal et du coup une autre occasion ratée pour redorer le blason terni du football algérien depuis quatre ans. Aux défaites concédées sur le terrain s'ajoutent les échecs dans les instances dirigeants du football. Aspirant à décrocher une place dans le comité exécutif de la Confédération Africaine de Football, l'Algérie essuie un véritable camouflet qu'elle fait endosser à son représentant poussé à la démission dans la foulée de son échec. C'est la Libye, une nation dont le football est loin de rivaliser avec les grands du continent, qui damera le pion à l'Algérie détentrice à 2 reprises de la Coupe d'Afrique des Nations et dont de nombreuses équipes ont connu la consécration africaine à l'échelle des clubs et ayant participé à quatre phases finales de la coupe du monde dont celle de 1982 qui avait marqué la compétition par une historique victoire face à l'ogre allemand en terre ibérique. A travers cet échec de son représentant c'est toute « l'Algérie nouvelle » qui est rejetée par le continent africain. Pour ceux qui préfèrent vivre dans le déni en détournant leurs regards de la réalité c'est l'échec de la candidature d'abriter la coupe d'Afrique des Nations de 2025 ou l'édition de 2027 qui viendra sonner le glas. Ce dernier échec est essuyé devant l'ennemi mortel tout indiqué par les plus hautes instances qui décidèrent brutalement et sans la moindre justification, le 24 aout 2021, de rompre les relations diplomatiques avant de pousser le bouchon plus loin, un mois plus tard, soit le 22 septembre en annonçant à l'issue d'une réunion urgente du Haut Conseil de Sécurité présidé par Abdelmadjid Tebboune, la fermeture de l'espace aérien en plus des frontières terrestres fermées depuis 1994. Cet ennemi, jadis frère d'armes contre l'occupant français et base de soutien à la guerre de libération algérienne, poursuit son petit bonhomme de chemin sur la voie du succès dans le monde la balle ronde. Auteur d'une étonnante production à la coupe du monde de football organisée par le Qatar 2022 en réussissant l'historique exploit de se placer dans le carré d'AS dans le concert des nations, le Maroc décroche haut la main l'organisation de la CAN 2025 au détriment de son adversaire algérien qui a préféré battre en retrait que d'essuyer l'affront d'une défaite électorale. Quelques jours plus tard ce même Maroc se voit accorder la confiance de la FIFA pour organiser la coupe du monde 2030 avec l'Espagne et le Portugal. Du coup, le Maroc se voit honoré d'organiser sur ses terres le centenaire de la coupe du monde de football et s'honore de se classer comme premier pays africain à faire équipe avec deux pays européens pour organiser un grand événement sportif mondial. Une réalisation que lui envient à coup sûr les dirigeants grincheux et belliqueux du pays voisin et frère. Pays pétrolier et gazier l'Algérie est immensément riche. Outre ses richesses en hydrocarbures, il jouit d'énormes gisements de fer, de phosphates, d'Or, de manganèse etc. Son vaste territoire est un véritable paradis touristique lamentablement gâché. Plus 1200 km de côtes sur la méditerranée, un désert immense qui ne demande qu'à être exploité, des sites pittoresques et des sites historiques uniques au monde. Il suffit d'ouvrir aux touristes le site des tours de Baloul dans les Aurès (l'Est algérien) où l'on admire des constructions sur 8 et 12 étages. Des constructions qui datent de plus de 16 siècles. C'est la civilisation amazighe (berbère) que le pouvoir algérien refuse de valoriser et de reconnaître. Dans la même région, les balcons de Ghoufi, une véritable curiosité naturelle, peuvent constituer une véritable attraction pour des millions de touristes tout comme peut l'être le Tassili et son parc qui rassemble de merveilleuses gravures rupestres. Malheureusement, toutes ces richesses sont gâchées et nullement mises à profit pour une économie dépendante de la facilité de l'extraction du pétrole. Toutes ces richesses ne suffisent pas pour faire de l'Algérie un Etat qui se respecte tant la gabegie demeure la marque première de ses dirigeants. Ceux-là même qui ordonnaient aux médias locaux de ne pas citer le Maroc à chacune de ses prouesses réalisées en coupe du monde au Qatar que feraient-ils pour empêcher les Algériens pour partager avec leurs frères marocains la joie et la fierté d'organiser la coupe du monde 2030 ? Une manifestation qui se déroulera, certainement, dans la fraternité retrouvée une fois que l'horloge biologique aurait eu raison de ces vieux schnocks dont les jours sont bel et bien comptés.