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Le Maroc a opté pour l'édification et le développement dans nos provinces sahariennes tandis que l'Algérie a préféré l'armement Exposé de M. Abbas El Fassi lors de la 3ème session du Conseil national du Parti de l'Istiqlal
Le refus du recensement des Marocains séquestrés à Tindouf trahit la volonté de détourner l'aide qui leur est destinée Les Istiqlaliens ont pris part au processus électoral avec une loyauté et une détermination louables Le Conseil National du Parti de l'Istiqlal a tenu sa 3ème session samedi et dimanche derniers à Rabat sous la présidence du Secrétaire Général du Parti, M. Abbas El Fassi, et de membres du Conseil de la présidence et du Comité exécutif. M. El Fassi a fait, à cette occasion, un exposé exhaustif dans lequel il a passé en revue les principales questions de l'heure, principalement celles relatives à l'évolution de la cause nationale, aux récentes élections et à l'action gouvernementale. Messieurs les combattants membres du Conseil de la présidence, frères membres du Comité exécutif et membres du Conseil national, J'ai l'honneur de saluer les combattants membres du Conseil de la présidence et de leur rendre un hommage appuyé pour tout ce qu'ils entreprennent dans l'intérêt du parti et du pays. Frères de sœurs, La cause principale qui demeure en tête des préoccupations de l'opinion publique nationale est celle de l'intégrité territoriale qui a connu une importante évolution ces derniers temps à la faveur de la progression du soutien international de la proposition d'autonomie élargie de nos provinces méridionales faite par S.M. le Roi Mohammed VI, qu'Allah l'assiste, et grâce aux inlassables efforts déployés par la diplomatie nationale conformément aux directives royales. Les raisons de ce soutien sans cesse grandissant sont multiples et les énumérer en détail ici serait difficile. Je pense, néanmoins, personnellement que la disparition des régimes à parti unique, principalement dans les pays du tiers-monde, et le recul de l'influence de l'Algérie, conjuguée à l'évolution démocratique de plusieurs nations, ont ouvert la voie à une nouvelle perception des conflits qui secouent le monde. C'est ainsi que nombre d'Etats ont pu mettre à nu les dessous de ce conflit artificiel. Parallèlement, la diplomatie nationale a fourni d'énormes efforts dans ce sens depuis que Me M'hamed Boucetta a assumé la charge du département des Affaires étrangères sous la conduite de feu S.M. Hassan II et dont le dynamisme s'est accru sous le règne de S.M. Mohammed VI qui accorde un intérêt extrême à ce dossier et le supervise personnellement. Les relations que S.M. entretient avec nombre de dirigeants dans le monde ont (par ailleurs) grandement favorisé cette évolution. D'un autre côté, il faut reconnaître que les gigantesques efforts déployés par l'Etat (marocain) pour le développement de cette partie du territoire national qui nous est très chère, ont eu un impact très positif, ces provinces s'étant subitement muées de zones désertes et complètement dénudées en une région en réel et constant développement. Le monde (entier) ne pouvait donc que relever l'étendue de ce changement et de ces efforts. Il faut également souligner l'attitude hautement noble et courageuse des Marocains résidant dans cette région en faisant montre d'un attachement indéfectible à leur marocanité et en contrecarrant tous les complots, tout en s'impliquant avec enthousiasme et en masse dans l'effort de développement et dans les processus politique et électoral. Aussi, devons-nous rendre hommage (ici) à ces citoyens pour leur vaillance et leur patriotisme. Frères et sœurs, Le Maroc a choisi l'utilisation de l'arme du développement durable authentique et de la démocratie effective pour la promotion de sa situation générale, alors que l'Algérie a choisi le recours à la course à l'armement, au détriment du pouvoir d'achat des citoyens algériens. Ce sujet ne peut être évoqué sans parler de nos frères marocains séquestrés dans les camps de Lahmada et qui vivent dans des conditions très lamentables. Nous enregistrons à ce propos que l'Algérie persiste dans son refus d'un nouveau recensement des séquestrés, malgré que le Haut Commissariat aux Réfugiés ait recommandé cela officiellement. Nous savons que ce refus lève le voile sur la persistance de l'Algérie à gonfler les chiffres pour justifier la dépense des aides destinées aux réfugiés. Nous enregistrons également que les visites échangées sous l'égide des Nations Unies ont eu un impact certain, en ce sens que les arrivants de Tindouf, malgré l'existence de la police au sein de leurs groupes, ne cachent nullement leur éblouissement par l'énorme progrès qu' a connu la région, qu'ils quittent à leur retour dans un état de grande tristesse, voire il en est parmi eux qui refusent le retour aux camps tout en sachant par avance que les siens séquestrés en paieront le prix. Evaluation du processus électoral Frères et sœurs, Notre pays a connu un processus électoral qui s'est avéré très long et pénible. Le Parti de l'Istiqlal s'est préparé bien à l'avance à ces échéances et a réalisé un programme électoral national auquel se sont investis des experts et des spécialistes. De même, des programmes locaux ont été élaborés en tenant compte des attentes des habitants et des besoins du développement local. Le parti a ensuite adopté une règle démocratique propre pour choisir tous ses candidats dans toutes les étapes électorales. Le dégagement de ces candidats a constitué une affaire locale qu'ont gérée les militants et militantes dans les villes et les campagnes. En plus de cela, les Istiqlaliens se sont engagés pour accomplir une campagne électorale propre, lors de laquelle ils ont pu entrer en contact avec les différentes couches de la société et expliquer les programmes de l'Istiqlal comme moyen de convaincre les citoyens à voter pour ses candidats. Ils ont ainsi enrichi la scène politique par les idées et les alternatives. Et j'ai l'honneur d'adresser un salut d'estime et de haute considération à l'ensemble de nos militants dans toutes les régions, qui ont accompli leur devoir en toute conscience. Ce sont toutes ces données qui expliquent les raisons de l'occupation par l'Istiqlal des rangs avancés dans toutes les étapes du dernier processus électoral, à commencer par la couverture quasi-totale des arrondissements jusqu'à l'enregistrement des résultats finaux. C'est également ce qui explique la grande percée réalisée par l'Istiqlal qui a obtenu 5292 sièges de conseillers, contre 3890 en 2003, tout comme il a obtenu 290 présidences communales urbaines et rurales, dont la présidence de villes très importantes. Le parti a également obtenu la première place dans sept régions parmi les seize du Royaume, et la deuxième place dans trois autres. Il a obtenu la première place dans les élections des Conseils Provinciaux et la deuxième dans celles des Conseils des Régions, tout comme il a obtenu des résultats très probants dans les élections des Chambres et enfin dans celles du renouvellement du tiers sortant de la Chambre Parlementaire des Conseillers. Frères et sœurs, L'évocation du processus électoral est incomplète sans une évaluation objective de ce qui s'est passé, et nous avons attendu que le processus touche à son terme, sans hâte et sans préjugés. Présentement, nous pouvons affirmer que les élections se sont déroulées, d'une manière générale, dans un climat de transparence, de probité et de neutralité des autorités. Le Maroc, sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI et conformément aux Instructions claires et explicites données en ce sens par le Souverain, a gagné un nouveau pari. Cependant, cela n'exclut pas l'existence de certains dysfonctionnements relatifs à l'usage de l'argent et à l'existence de réseaux électoraux organisés. Certaines pratiques électorales sont devenues une profession pour certains, c'est le cas en ce qui concerne les spéculateurs des élections. Nous ne cachons pas notre inquiétude à l'égard de pratiques qui nous imposent d'y trouver des traitements sans détour. Car, nous constatons que certains citoyens hésitent à se porter candidats ou à contribuer dans le processus électoral à cause des pressions et de l'usage de l'argent. Nous affirmons aujourd'hui que le processus électoral a duré trop longtemps entraînant la suspension des services dédiés aux citoyens durant toute cette période, principalement au niveau des collectivités locales et des Chambres Professionnelles. Par ailleurs, les alliances n'ont pas obéi à une logique claire et perceptible par l'électorat, d'où il résulte que notre pays offre, en réalité, aujourd'hui l'image d'un paysage politique peu enviable du fait (précisément) de ces alliances contre-nature. Nous invitons, à cette occasion, toutes les parties concernées à engager un dialogue national objectif en vue de procéder à une évaluation de toutes ces questions et de préparer les conditions propres à leur aménager des solutions. Nous pensons que l'importance et l'urgence de résoudre des questions d'un si grand intérêt nous offriront un délai suffisant et nous éviteront de devoir les poser de nouveau à la veille de futures élections sous la pression du facteure temps. Le rendement du gouvernement est très bon La tenue de cette session de notre Conseil national est une occasion propice pour évoquer les principales questions qui préoccupent l'opinion publique telle l'action du gouvernement qui se caractérise par la cohésion et la compétence de ses membres et par sa cadence soutenue en vue d'améliorer et de faire progresser tous les indicateurs économiques et sociaux du pays. Il y a deux ans de cela, la méthodologie démocratique a triomphé dans notre pays et les urnes ont dégagé un gouvernement politique conduit par le Parti de l'Istiqlal. Sitôt formé, le gouvernement s'est attaché à mettre en oeuvre un programme réformiste dont les grandes lignes ont été déclinées dans la déclaration du Premier ministre devant le parlement. Ce plan de travail s'est appuyé sur les programmes électoraux des partis qui composent la coalition gouvernementale et sur la plate-forme commune de la Koutla démocratique en raison, principalement, du recoupement de nombre d'orientations et d'engagements des composantes de cette dernière tels qu'exposés et développés courageusement et en toute transparence aux citoyens lors de la campagne électorale. Les priorités retenues par ce programmer n'étaient, en fait, que la traduction des orientations éclairées de SM. le Roi et des constantes de la société marocaine à travers l'écoute des aspirations des citoyens à une vie digne, à la justice sociale, à l'émergence de modèles moraux (et intègres) de réussite sociale et institutionnelle de nature à renforcer et conforter le sentiment d'appartenance au Maroc. Malgré les défis liés à la conjoncture internationale du fait du renchérissement des cours et de la crise financière et économique qui s'ensuivit, le gouvernement n'a pas hésité, sous la houlette du Premier ministre, à honorer ses engagements à travers des stratégies et des mesures pratiques s'inscrivant dans le cadre d'une vision globale et intégrée pour ce qui est de ses objectifs et accordant la priorité absolue aux (principaux) vecteurs du nouveau contrat social dont notre pays aspire à consolider les fondements en : - valorisant le potentiel humain et en considérant la formation et le savoir comme un pont vers l'émancipation sociale ; - protégeant le pouvoir d'achat et en diminuant le poids du coût de la vie ; - renforçant les mécanismes de la solidarité et de l'équité spatiale au profit du monde rural et des couches à revenu limité ou démunies, et ce, à travers l'élargissement et l'aménagement de possibilités d'accès aux prestations sociales, aux soins et à l'habitat ; - améliorant les conditions de vie des citoyens par la lutte contre toutes les formes de pauvreté, d'exclusion et de marginalisation et l'encouragement des activités lucratives. En réalité, ni la vague d'augmentation des prix des produits de première nécessité sur le marché international, ni la crise économique mondiale actuelle, ni les manoeuvres de certaines poches de résistance et des adversaires des réformes, de l'édification et du progrès... n'ont réussi à entamer la volonté et la détermination du gouvernement à mettre en oeuvre ses engagements sociaux, à poursuivre ses programmes de développement dans les divers domaines, d'où l'évolution positive, palpable et continue de nombre d'indicateurs économiques et sociaux, dont principalement : - un taux de croissance économique supérieur à 5,6 % en 2008 et un taux prévisionnel de 5,4 % à fin 2009 . - une baisse du taux de chômage, pour la première fois, au-dessous du seuil d'un million (l'on compte 911.000 chômeurs actuellement sur l'ensemble de la population active), ce qui équivaut à un recul de à 8% au 2ème trimestre de 2009, et ce, malgré les répercussions de la crise internationale sur l'économie marocaine ; - une baisse de l'indice du coût de la vie de 3,9 % en 2008 à moins de 1,2 % à fin août 2009 ; - en outre, le taux de pauvreté a enregistré un recul d'environ 7 points passant de 15,6 en 2000 à 9% actuellement. Mieux encore, le gouvernement a veillé, parallèlement à tout cela, à ouvrir de nouveaux chantiers et à initier moult réformes, conformément aux Hautes Orientations Royales, visant à développer les zones montagneuses et les régions les plus défavorisées dans le souci de réaliser un développement spatial équilibré, de conforter et d'élargir la classe moyenne et de consolider le nouveau contrat social. Le gouvernement s'est de même attelé à élaborer et à mettre en oeuvre des plans stratégiques dans les domaines de la santé, de la justice, de l'énergie, de l'environnement, de l'eau, des pêches maritimes, de l'enseignement, de l'administration, de la Caisse de compensation, de l'économie numérique, etc. Ceci, en plus de l'accélération de la dynamique des réformes structurelles dans les secteurs prometteurs tels que ceux de l'habitat, du tourisme, de l'artisanat ou de l'équipement, de l'augmentation du rythme de réalisation des grands chantiers ou du doublement du volume des investissements publics, lesquels sont passés de 82 MM. Dhs en 2007 à 135 MM., soit une augmentation de 65%. Afin de conforter cette option, il a été décidé de mobiliser plus de 160 MM dhs au titre de la Loi de Finances 2010 ; ce qui revient à dire que l'actuel gouvernement a multiplié par deux le volume des investissements publics depuis le début de son mandat et qui ne manquera pas d'avoir des incidences positives sur la promotion de l'emploi et à extraire davantage de citoyens - et de jeunes en particulier - au chômage. Dans le sillage de sa politique sociale visant à préserver le pouvoir d'achat, le gouvernement a veillé à relever le revenu des fonctionnaires et salariés en vue de promouvoir la demande interne, de dynamiser l'économie et, partant, de créer de nouvelles opportunités d'emploi, notamment à travers l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) dont ont bénéficié (à ce jour) plus de trois millions de citoyen (ne) s. Le gouvernement a, d'autre part, opté pour la mise en oeuvre de ses stratégies et programmes de développement, pour une nouvelle gouvernance en matière de gestion et de management adossée à la moralisation de la vie publique, à la lutte contre la corruption, à la consécration de la transparence dans les transactions, à l'évaluation des politiques publiques, à la détermination des lacunes et dysfonctionnements et leur traitement avec le courage politique requis ainsi qu'à la traque des obstacles au développement, à la prévention des crises, aux interventions d'urgence, à la planification stratégique et à l'interactivité ave les mutations sociales et les changements en profondeur que connaît le Maroc sous le nouveau règne et à l'adoption d'une politique contractuelle (et partenariale) visant à associer les élus et toutes les forces vives et tous les acteurs à la prise de décision pour le plus grand bien de notre pays et de toutes les composantes du peuple marocaine. Aujourd'hui (donc) que deux années de la vie du gouvernement se sont écoulées, diverses réalisations ont été accomplies tandis que la volonté de réforme a touché nombre de secteurs et que l'orientation sociale du gouvernement a commencé à déteindre, progressivement, sur le quotidien des citoyens. Néanmoins, le gouvernement ne s'est point réfugié, durant toute cette période, derrière une logique comptable étroite dans la gestion des répercussions d'une conjoncture mondiale difficile sur le pouvoir d'achat et le quotidien des ménages marocains, ni ne s'est laissé décourager par ceux qui n'ont cessé de lui reprocher de rester si près du citoyen et d'être à l'écoute de ses attentes, mais a consenti d'énormes efforts, partant de son sens de la responsabilité politique, en vue du développement économique et social tout en préservant la souveraineté (du Maroc) en matière de choix et décisions économiques de sorte que la dette publique, rapportée en P.I.B, non seulement s'est maintenue dans des proportions maîtrisables, mais a été ramenée de 54% à 47% en 2008. Ainsi, la préoccupation sociale est demeurée en tête des priorités du gouvernement et s'est traduite par une batterie de mesures directes, lesquelles reflètent, à leur tour, le courage, la volonté et la détermination du gouvernement à servir le citoyen en premier et dernier ressort. Parmi les réalisations les plus importantes dans ce sens, il y a lieu de rappeler : - le déblocage de 65,5 MM dhs au titre du soutien aux denrées de base par le biais de la Caisse de compensation au cours des deux dernières années et la mobilisation de plus de 14 MM au titre du budget 2010, - la création de 29.000 postes d'emploi dans le cadre du budget général, ce qui dépasse de loin (avec une moyenne de 7000 postes par an) ce qui se faisait dans les années précédentes, sans oublier que plus de 25.300 postes sont programmés au titre du seul budget 2010, - l'augmentation de 10% du SMIG et la préservation de plus de 100.000 opportunités d'emploi stable dans le circuit économique (privé) à travers le soutien aux entreprises ayant pâti de la crise internationale, - l'allocation de 16 MM dhs au titre du dialogue social en vue de relever le taux des salaires, pensions (de retraite) et allocations familiales, d'abaisser l'impôt sur le revenu (actuellement, 500.000 foyers et 75% des retraités en sont exonérés) et d'alléger la pression fiscale sur la classe moyenne de 6 points, - la justice faite au monde rural à travers une vision et une approche intégrées fondées sur le renforcement des infrastructures de base (électricité, eau potable, routes…), les investissements prévus à ce titre, pour 2010, atteignant les 20 MM dhs, soit le double de ce qui avait été alloué à ce milieu en 2007, - la mise en place de nouveaux mécanismes de solidarité consistant en un soutien direct et conditionné par la scolarisation des enfants de familles démunies au titre du programme « Tayssir », le gouvernement envisageant de porter à 280.000 le nombre d'enfants bénéficiant de ce programme en 2010, ce qui est tout à fait nouveau au Maroc. (En effet, tandis que d'aucuns préconisaient, à la fin des années 90, l'abolition de la gratuité de l'enseignement – ce que l'Istiqlal avait alors fermement rejeté – le gouvernement n'a pas hésité à continuer sur la voie de la généralisation de l'enseignement et de la lutte contre l'abandon scolaire et même à soutenir les familles pauvres à travers une aide financière, l'octroi de fournitures scolaires à plus de 3,7 millions d'élèves et le renforcement du réseau de cantines scolaires et du transport, notamment en milieu rural). - le lancement du régime d'assistance médicale aux démunis (dont un projet pilote a démarré dans la province d'Azilal) qui profitera - au terme de sa généralisation progressive à fin 2010 – à environ 8 millions de citoyens, en plus de la consécration de la gratuité de l'accouchement (en milieu hospitalier) et d'autres mesures encore propres à réduire considérablement le taux de mortalité néo-natale de 60%. - la réalisation d'habitat salubre à de larges franges sociales (650.000 personnes ayant bénéficié du programme « villes sans bidonvilles ») et la création de fonds de garantie permettant de faciliter l'accès au logement aux couches démunies et moyennes. Par ailleurs, la volonté du gouvernement à mener les réformes et à aménager des conditions de vie décente à l'ensemble des citoyens est illustrée par diverses autres mesures et dispositions inspirées des programmes de développement et politiques de réformes menés avec détermination en vue d'atteindre les objectifs (préalablement) fixés et chiffrés de la déclaration gouvernementale et d'honorer les engagements et promesses faites aux citoyens lors de la campagne électorale. La liberté est sacrée tout autant que l'application de la loi Honorable présence, Personne ne peut nier le grand et important élargissement que les libertés publiques ont connu dans notre pays et particulièrement la liberté de la presse, à l'ère de S.M. le Roi Mohammed VI. Le Parti de l'Istiqlal est fier de cette évolution qui renseigne sur l'évolution démocratique en général dans notre pays. Il en est fier car l'Istiqlal a été et demeure fortement attaché à la préservation et à la protection de ces libertés. Je rappellerai ici que la première loi évoluée relative à cette liberté a été promulguée le 15 novembre 1958 du temps du gouvernement Ahmed Balafrej alors Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal. Depuis cette date, l'Istiqlal n'a eu de cesse de militer pour la consécration de cette liberté, le raffermissement de ses acquis et la défense de sa sacralité. Le parti continue sur cette voie, celle de la défense acharnée de la liberté. Mais ceci ne peut exclure le débat en cours aujourd'hui sur les manquements et dépassements commis au nom de la liberté. Aussi, nous disons qu'autant nous considérons que la liberté est sacrée, autant nous soutenons que l'application des lois est elle aussi sacrée. Personne ne peut prétendre se placer au-dessus des lois qui s'appliquent à tous les Marocains sur un pied d'égalité. La liberté a pour corollaire la responsabilité et la responsabilité c'est le professionnalisme, l'objectivité, l'honnêteté et l'esprit patriotique. C'est pourquoi nous rejetons les dépassements qui ont été jusqu'à atteindre aux intérêts supérieurs du peuple marocain, dans sa foi, ses institutions constitutionnelles et son intégrité territoriale. La défense d'Al-Qods et des Maqdissiyine Membres du Conseil national, Je ne laisserai pas passer l'occasion sans évoquer la cause première des Arabes et des Musulmans, la Palestine résistante qui fait face à une conjoncture difficile et particulièrement dangereuse. C'est que le gouvernement israélien poursuit l'exécution de sa politique d'agression contre le peuple palestinien et persiste dans ses menaces contre Al-Qods, dans ses atteintes à la Mosquée Al Aqsa et dans l'édification des colonies. Le Parti de l'Istiqlal condamne ces crimes et demande, avec insistance, aux Nations Unies d'y mettre fin. Nous saluons hautement les grands efforts de S.M. le Roi Mohammed VI, président du Comité d'Al-Qods, pour la défense d'Al-Qods et des Maqdissiyine. Nous enregistrons avec satisfaction l'action de Beit Mal Al-Qods pour la préservation de l'identité d'Al-Qods. Nous appelons, à l'occasion, toutes les parties palestiniennes à œuvrer pour l'unification du rang palestinien et son renforcement, car la dispersion dessert la cause palestinienne.