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Nous demeurons mobilisés derrière S.M. le Roi pour relever tous les défis qui se dressent devant notre intégrité territoriale M. Abbas El Fassi préside une réunion élargie avec les membres des groupes istiqlaliens au Parlement
Le bilan de l'Exécutif est positif malgré les retombées de la crise économique mondiale M. Abbas El Fassi, Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal (P.I), a présidé, vendredi dernier, une réunion élargie avec les membres des deux groupes istiqlaliens « Pour l'Unité et l'Egalitarisme » aux Chambres des Représentants et des Conseillers au cours de laquelle il a passé en revue un certain nombre de questions ayant trait au paysage politique. M. El Fassi a tenu, tout d'abord, à féliciter les militants ayant gagné la confiance des citoyens lors du scrutin pour le renouvellement du tiers de la 2ème Chambre aussi bien qu'à l'occasion des différentes étapes électorales qui ont précédé ces consultations, mettant en relief la satisfaction du parti quant aux résultats engrangés lors de ces élections et le climat démocratique ayant marqué le choix et l'octroi des accréditations à ses candidats. Il a, d'autre part, longuement évoqué les derniers développements de la question de notre intégrité territoriale, affirmant à ce propos que le peuple marocain dans son ensemble demeure uni derrière SM. Mohammed VI pour la défense de son unité et que les efforts déployés par SM. le Roi et relayés par la diplomatie marocaine ont été à l'origine du changement radical de la position de la communauté internationale à ce sujet puisque les grandes capitales mondiales et un nombre impressionnant d'autres pays apprécient mieux désormais le point de vue du Maroc et le soutiennent fermement, tandis que l'Algérie et des séparatistes à sa solde ne cessent de reculer et de s'isoler. Le Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal a rappelé que les Marocains qui n'ont ménagé aucun effort pour soutenir et aider l'ONU à trouver une solution juste (au problème), dans le cadre de la souveraineté nationale, ne sauraient tolérer davantage d'atermoiements et de reports, réitérant par la même occasion la préoccupation des Istiqlaliens et, à travers eux, de l'ensemble des Marocains devant la dure réalité et la situation inhumaine des concitoyens séquestrés dans les camps de Tindouf et appelant la communauté universelle à trouver, de toute urgence, une solution à ce problème. Abordant le récent processus électoral qu'a connu notre pays, M. El Fassi a indiqué que ces différentes consultations ont approfondi et conforté les choix démocratiques du Maroc et constitué un puissant stimulant pour la poursuite de l'édification de la démocratie, laquelle n'a cessé de se renforcer et de s'enraciner sous le règne de S.M. Mohammed VI. Ce processus, a-t-il ajouté, a prouvé que les Marocains étaient mûrs et prêts depuis des années à s'investir dans la démocratie et l'ont amplement démontré dès que l'occasion leur en a été offerte, tout en rappelant que la pratique démocratique saine place désormais notre pays dans une bonne position à l'échelon mondial en raison de la réputation qu'il a acquise de ce fait même. Ceci n'a cependant pas empêché le Secrétaire Général du P.I. de dénoncer certains procédés et écarts dont, au demeurant, aucune expérience démocratique au monde n'est exempte mais qui n'ont aucunement altéré le fond, a-t-il estimé. S'agissant du P.I. en particulier, M. El Fassi a rappelé que le parti a accordé tout l'intérêt requis à ce processus, et ce, bien avant son lancement. Aussi, l'Istiqlal a-t-il grandement contribué à sa préparation aussi bien au niveau de l'élaboration des textes légaux et réglementaires y afférents que lors de ses différentes étapes ultérieures et veillé à ce que son apport soit positif et efficace, notamment en adoptant la méthodologie démocratique pour la désignation des candidats, en menant une campagne électorale très propre appuyée sur des programmes et des projets concrets élaborés, au plan national, par une commission spéciale dans un premier temps et qui a, ensuite, chargé des commissions locales de préparer ceux les mieux adaptés aux différentes circonscriptions. Les militants istiqlaliens, a-t-il relevé, ont eu un comportement louable à cette occasion - ce dont il les a félicités – tout en exprimant la satisfaction de l'Istiqlal du fait que le processus dans son ensemble se soit déroulé dans un climat de confiance et d'honnêteté. Il a ainsi appelé les parlementaires istiqlaliens à continuer sur cette voie en veillant à améliorer leur rendement à travers le contrôle de l'action gouvernementale, la contribution à l'élaboration des lois et en demeurant à l'écoute des citoyennes et citoyens. M. El Fassi a, par ailleurs, salué les efforts de l'Exécutif pour ce qui est de la représentativité de la femme au sein des collectivités locales et dont le taux est passé de 0,5% en 2003 à 12,5% lors des dernières élections communales, les femmes istiqlaliennes y ayant remporté 19,5%. Il a rappelé, dans le même ordre d'idées, que le P.I s'est classé premier en remportant la présidence de pas moins de 300 collectivités locales - principalement en milieu rural -, ce qui signifie que le Parti est présent aussi bien en ville que dans la campagne, contrairement à d'autres formations. Il a toutefois invoqué le principe d'autocritique (cher aux Istiqlaliens) pour déplorer le recul du Parti dans certaines villes et localités pour des raisons internes, ce qui implique, a-t-il relevé, le renouvellement des structures et sections, la remise en ordre de la maison Istiqlal au niveau local, ainsi que la consolidation des passerelles de communication avec les citoyens et la solution de leurs problèmes en les exposant clairement au parlement, ajoutant que l'un des facteurs de réussite du parti tient à l'homogénéité de ses rangs et à l'esprit d'harmonie et de cohésion qui caractérise ses congrès, ce qui coupe court à tous ceux qui guettent une improbable césure en son sein. M. El Fassi a indiqué, d'autre part, que certains milieux sans appartenance (politique) espéraient voir le récent processus électoral pâtir du même phénomène d'abstention qui a marqué le scrutin législatif de 2007 afin de faire désespérer les Marocains de leurs institutions, mais que la conscience et le sens politique de ces derniers a finalement triomphé portant le taux de participation à 52% dans les provinces sahariennes. Il a également souligné que le principal visé, aujourd'hui comme hier et comme cela ne fait aucun doute pour personne, c'est le Parti de l'Istiqlal, lequel demeure fort grâce à sa cohésion, à son unité et à l'efficience de son combat, ce qui lui permet d'enregistrer régulièrement d'importants résultats lors de chaque échéance électorale, ce qui prouve encore, ajoute-t-il, que les électeurs ne se laissent pas berner ou détourner par les pseudo-critiques qui n'ont d'autre but que d'affaiblir (et d'isoler) le parti, rappelant que la contribution du P.I. au niveau du gouvernement ne cesse de se renforcer et de gagner en efficacité, d'où le rejet des Marocains du courant tendant à minorer et à dénigrer tout ce qui se fait dans ce pays. Dans le cadre de l'évaluation de l'action gouvernementale toujours, M. El Fassi a mis en exergue la forte cohésion de l'Exécutif et la grande compétence de ses membres, ce qui lui permet de redoubler d'efforts, ajoutant que le bilan du gouvernement à ce jour est positif malgré les contraintes, les incidences de la crise économique mondiale et la conjoncture peu favorable ainsi que le prouvent amplement tous les indicateurs économiques et sociaux tels le taux de croissance, le recul du chômage, de la pauvreté et de l'analphabétisme, etc. Le gouvernement se penche actuellement, a-t-il indiqué, sur la mise en œuvre des hautes orientations contenues dans les discours royaux, lesquels ont ouvert de nombreux et grands chantiers, dont ceux relatifs à la réforme de la justice, au renforcement de la classe moyenne... se disant satisfait de la poursuite de la réalisation de gigantesques projets d'infrastructures, nonobstant la conjoncture difficile ayant marqué l'économie nationale il y a un peu plus d'un an... ce qui, a-t-il dit, n'a pas empêché l'Exécutif de décider d'augmenter les salaires, de budgétiser le dialogue social et de poursuivre ses efforts, sous la conduite de S.M. le Roi, que Dieu l'assiste, précisant à ce sujet que le Conseil de gouvernement déploie un dynamisme inhabituel et que les différentes commissions (ministérielles et sectorielles) examinent en permanence tous les problèmes et dossiers qui lui sont soumis à l'instar de celles chargées de la promotion des classes moyennes, de l'enseignement de l'arabe au profit des enfants des M.R.E., des concessions… en plus de l'institutionnalisation du dialogue social dont le budget a atteint 16 milliards dhs alloués à des questions purement sociales et qui sera conforté par d'autres acquis en 2010, rappelant qu'un enquête du Haut Commissariat au Plan a révélé que le pouvoir d'achat des couches laborieuses a augmenté entre 2001 et 2008, contrairement à celui de la classe moyenne, laquelle requiert de ce fait un intérêt accru en raison de sa contribution à la création de petites entreprises. Ceci, indique M. El Fassi, en plus de la coordination et de la coopération étroites avec des institutions tels l'Institut royal pour la culture Amazigh, le Conseil administratif pour le logement militaire, ou le Conseil supérieur de l'éducation... Tous efforts, a-t-il déploré, qui ne recueillent que critiques et dénigrement acerbes... ce dont nous percevons parfaitement le mobile et à quoi nous répondons que le gouvernement est confiant en lui-même et a foi en l'utilité et la portée de ses réalisations et en l'adhésion des citoyens et leur appréciation de ce qu'il entreprend. Evoquant enfin le champ politique national, M. El Fassi a relevé que les dernières échéances ont permis de clarifier davantage la topographie de ce champ, insistant sur le fait que le P.I, aujourd'hui comme hier, place l'option de son alliance avec la Koutla démocratique au premier rang de ses choix, suivie de la majorité parlementaire dont il fait partie, mais demeure ouvert à toutes les bonnes volontés nationales qui partagent ses positions et ses constantes.