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Toute rencontre avec le chef du gouvernement israélien est écartée «pour le moment» Le Président Mahmoud Abbas exalte le rôle de SM le Roi dans le soutien de la cause palestinienne
Le Président de l'Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas (Abou Mazen) a exalté mardi le rôle de SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, dans le soutien de la cause palestinienne, particulièrement la question d'Al Qods Acharif, et la réalisation d'une réconciliation entre les différentes factions palestiniennes. Lors d'un entretien accordé à l'agence Maghreb Arabe Presse et aux chaînes de télévision "Al Oula", "2M" et "Medi1sat", le président palestinien a également salué le rôle joué par l'agence Bayt Mal Al Qods, soulignant l'efficacité de l'action de cette institution dans le soutien de la résistance de la population de la ville sainte. Le président de l'Autorité nationale palestinienne a, par ailleurs, fait part de sa grande considération pour les positions historiques du Maroc en faveur de la cause palestinienne, aussi bien au niveau officiel que populaire, et pour le rôle positif du Royaume du Maroc envers cette cause. Ce soutien "s'inscrit en continuité du rôle du Maroc à travers l'Histoire et nous exprimons notre gratitude à Sa Majesté le Roi pour Son action persévérante en faveur des causes du peuple palestinien", a-t-il dit. Concernant sa visite au Maroc, lors de laquelle, il a été reçu par SM le Roi Mohammed VI, le président Mahmoud Abbas a souligné qu'il demeure attaché à ces consultations avec le Souverain. Le Président Abbas a, en outre, salué l'initiative de la tenue à Rabat du Forum international d'Al Qods. Le président de l'Autorité palestinienne a par ailleurs écarté "pour le moment" toute rencontre avec le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahu. Il a souligné sa disposition à négocier avec la partie israélienne sur la base d'une plate-forme ayant pour référence les frontières de 1967, l'arrêt des implantations des colonies et les six autres points concernant le règlement définitif, Al Qods, les colonies, les réfugiés, les frontières, les eaux, la sécurité et les détenus. Ces questions doivent être posées sur la table des négociations comme ce fut le cas avec le précédent cabinet israélien d'Ehud Olmert, a dit le président palestinien, soulignant qu'il "n'est pas question que l'on écarte ces différents points à l'arrivée de chaque nouveau gouvernement israélien au motif qu'il ne reconnaît pas ce qui a précédé ". Concernant la déclaration du président américain Barack Obama, dans son discours adressé au monde islamique au Caire, sur la nécessité de l'arrêt des implantations des colonies dans les territoires occupés, le président Mahmoud Abbas a affirmé que le chef de la Maison Blanche doit œuvrer à la mise en œuvre de ses déclarations, soulignant qu'Israël veut se délier de tout engagement sous prétexte que les Palestiniens "posent des conditions". "Nous n'avons pas de conditions préétablies, nous avons des engagements" comme cela a été tracé par la feuille de route, laquelle souligne que chacune des parties - palestinienne et israélienne - ont des obligations, a-t-il expliqué. La partie palestinienne, comme en témoignent les Israéliens eux-mêmes, a honoré tous ses engagements, alors que la partie israélienne n'a pas encore fait le moindre pas et n'a rien entrepris dans ce sens, a-t-il ajouté. Le président Abou Mazen a dénoncé vigoureusement les pratiques des forces d'occupation israéliennes visant la judaisation de la ville sainte d'Al Qods, appelant le Monde arabo-islamique et toutes les forces éprises de paix à faire face à ces mesures et pratiques sauvages. Le président palestinien a souligné la nécessité d'un large soutien et d'une action arabo-islamique organisée et continue pour protéger la ville sainte et contrecarrer les complots israéliens. S'agissant du rapport Goldstone sur les violations israéliennes lors de l'attaque de la bande de Gaza, le président Mahmoud Abbas a expliqué qu'il fallait demander le report de son examen à une date ultérieure. "Naturellement, il y a eu beaucoup de tapage autour de cette demande, mais le résultat était que le rapport avait été présenté une deuxième fois au conseil des droits de l'homme et a été adopté par 25 voix au lieu des 16 à 17 pays qui le soutenaient lors de la première session", a-t-il dit. L'important, selon le président Abou Mazen, est que ce rapport - qui doit avoir l'écho qu'il mérite - soit présenté maintenant aux Nations Unies, et il serait préférable qu'il soit soumis à l'assemblée générale de l'ONU au lieu du Conseil de sécurité.