Ouf ! L'IRT, section football, est dans l'impasse, dans le gouffre, dans la crise. Pas d'argent, pas de footballeurs qualifiés, pas de stade, pas de président.
Oui, la goutte qui vient de faire déborder le vase est bien la dernière démission de Mohamed Cherkaoui qui a tout jeté à l'eau.
Incroyable mais vraie, est cette décision émanant d'une personnalité de souche tangéroise auteur de la « remontada » qui a sauvé l'équipe de la relégation avec seulement deux points à la 17ème journée du championnat.
La mauvaise nouvelle a été diffusée dans les réseaux sociaux hier à minuit.
Le président n'en a pas donné les raisons expliquant qu'il avait eu l'honneur d'avoir présidé un club aussi important que l'IRT.
Silence total du comité directeur, des adhérents et silence des autorités locales devant une situation aussi grave à la veille du début de la compétition prévue pour le 25 août.
Comme toujours, la presse sportive de Tanger ne sait à quel saint se vouer et le manque de transparence dans la gestion de la première formation de la ville est inquiétant.
Aucun communiqué, aucun point de presse, aucune explication !
La question qui demeure le point de mire est la suivante : cette démission est-elle d'ordre politique ou sportive ?
Dans les coulisses de la mairie, on parle incessamment d'un poste vacant de quatrième vice-président du maire lequel parait en être la cause.
Comme il a été écrit plusieurs fois sur cette même page, il est impératif pour l'IRT de s'éloigner de la politique.
Par ailleurs, il est à signaler aussi que la démission n'est autre que la conséquence de la crise financière du club qui ne peut inscrire de nouveaux footballeurs puis que le montant du milliard et deux cents millions de centimes n'a pas été déposé à la FRMF dans sa totalité.
Selon des rumeurs circulant dans les milieux footballistiques, Mohamed Cherkaoui aurait démissionné pour mettre sous pression les élus, les notabilités et hommes d'affaires pour sponsoriser l'IRT.
A vrai dire, l'ex président a beaucoup travaillé pour bâtir une solide formation capables de jouer les premiers rôles au prochain championnat en engageant des joueurs expérimentés Khafi ex FAR, Benchrifa ex OCK, Jaidi ex WAC, Saoud ex MAT, Camillo ex Rayo et en prolongeant le contrat de Gaya, Metouali, Aarab... avec bien sûr le maintien de la direction technique sous les ordres de Hilal Tayr.
Maintenant, personne ne devine quel pourrait être l'avenir de la capitale d'été du Royaume car à l'heure actuelle il est difficile voire impossible de trouver un autre président.
En parallèle avec cette démission, un autre départ est à l'ordre celui du vice-président Hmami.