L'IRT souhaite représenter dignement l'une des grandes et riches Régions du Maroc (Tanger-Tétouan-Al Hoceima) en jouant un rôle important au championnat de la Botola professionnelle. Gagner des titres et obtenir une participation en coupe africaine, arabe ou maghrébine, pourquoi pas ?
Mais comment ? Avec des bâtons sous la roue, avec les obstacles litiges FIFA et FRMF, avec la crise financière, avec l'incompétence de la commission technique, avec l'inexistence d'une politique de formation des jeunes ?
En suivant de près la feuille de route de l'équipe, il semble que la prochaine saison se prépare dans le doute, l'incertitude, le manque de planification à long terme ; ce qui donne beaucoup à réfléchir et même pousser vers le pessimisme.
Pour la saison 2023-2024, il sera impossible de penser encore une fois à la « remontada » pour assurer le maintien chez les grands.
Le départ des meilleurs footballeurs
Gaya, Souboul prêtés par le Raja, Zakaria, Metouali, Mouden en fin de contrat, viennent de quitter officiellement le club.
Avec l'entente et le partenariat qui existent entre le Raja et l'IRT, Gaya et Souboul auraient bien pu rester à Tanger si le comité Cherkaoui avait accepté d'acheter leur transfert (350 millions de centimes pour le premier et 100 millions pour le second).
Zakaria a préféré changer d'air en allant signer à Safi, Metouali a exigé 150 millions de centimes et Mouden 100 millions de centimes pour renouveler le contrat.
Remplacer ces cinq footballeurs considérés comme les meilleurs du maintien, semble une mission difficile.
En plus, l'entraineur Hilal Tayr a mis sur le bureau du président une nécessité des plus urgentes : la recherche d'un avant-centre vrai finisseur avec bien sûr son remplaçant pour éviter les problèmes de l'attaque « stérile » de l'année écoulée.
Ainsi, la composition de l'effectif joueurs demeure le point de mire de toute la famille IRT à l'heure aussi où plusieurs contrats en particulier ceux des remplaçants n'ayant pas donné satisfaction, n'ont pas été renouvelés (Ben Ali, Ouahabi, Benachour...). Interdiction de recrutement
Comment peut-on parler de renouvellement forcé de l'ossature de l'effectif footballeurs suite aux nombreux départs enregistrés lorsqu'il y a une lettre de la FIFA-FRMF interdisant tout recrutement à cause du litige avec les anciens joueurs non payés par les anciens comités ?
L'on parle dans les coulisses d'un important montant de 1.300.000 dollars à verser pour supprimer toute poursuite.
Malheureusement, cette somme n'a pas été confirmée par les dirigeants tangérois et encore une fois le travail manquant de transparence est à l'ordre du jour laissant comme d'habitude la presse dans le doute.
Une seule solution s'impose : régler les litiges pour pouvoir renforcer l'équipe.
Maintenant, les vacances ont déjà terminé et le travail de préparation d'avant-saison va reprendre avec le début des entrainements fixé pour la semaine prochaine avec une éventuelle concentration en Espagne.
En parallèle avec ce « remue-ménage », les pourparlers existent avec les nouvelles recrues.
Un jeune attaquant espagnol de l'Atlético de Madrid se trouve à Tanger en compagnie de son représentant et attend un accord avec le comité.
Il en est de même avec deux africains internationaux.
Selon des rumeurs circulant à Ziaten, l'ailier des FAR Hamoudane pourrait retourner à l'IRT en cas d'entente avec les Militaires. L'IRT sans stade pour recevoir cette saison
Incroyable mais vrai, ce qui se passe au grand complexe de Tanger. Les travaux de rénovation ne veulent plus finir.
Pour la troisième fois consécutive, il s'apprête à connaitre une autre fermeture.
La première consistait à augmenter le nombre de places assises de 45.000 à 65.000 soit 20.000 sièges supplémentaires.
La deuxième concernait l'installation d'une nouvelle façade extérieure.
Quant à la troisième, elle durera un an et demi pour la suppression de la piste d'athlétisme et son remplacement par les gradins avec l'objectif d'arriver à 90.000 places pour un stade le plus grand d'Afrique en prévision au Mondial Espagne-Portugal-Maroc.
Du pain sur la planche pour le comité qui doit chercher un stade pour recevoir ses adversaires.
Après le refus de Tétouan, Kénitra, Fès, Rabat, une seule ville est prête à prêter son stade, Al-Hoceima.