Prendrai, ne prendrai pas ? L'IRT aime l'histoire du parapluie quand le ciel est nuageux et la pluie est incertaine. Se séparera-t-il de son entraineur ou le maintiendra-t-il encore une saison?
Limogé ou démissionnaire, le problème de Hilal Tayr est l'un des plus épineux du prochain championnat.
Il y a un secret et personne n'en sait le contenu à l'heure où le comité adore travaillé dans la non transparence.
Aucun communiqué à ce sujet, aucune décision.
Tout ce que l'on sait c'est que l'équipe est sans entraineur et que le staff technique composé de l'adjoint, du préparateur physique, du coach des gardiens de but et du responsable des statistiques de l'évolution des footballeurs, a été maintenu dans ses fonctions sans toutefois faire référence au premier manager du banc de touche.
Contacté par la presse à Casablanca où il participe à une formation CAF, Hilal Tayr a fait une déclaration qui donne beaucoup à réfléchir : « J'ai perdu la confiance au dirigeant. Le comité tangérois n'a pas respecté l'accord signé ».
A vrai dire, ce manque de confiance est grave et pointe du doigt la gestion de Mohamed Cherkaoui et de ses proches collaborateurs.
Que se passe-t-il au juste pour que l'entraineur de la « remontada » ne rejoigne pas la ville de Tanger pour travailler ?
Hilal Tayr a signé un contrat renouvelable de six mois avec un seul objectif : sauver de la relégation l'IRT qui avait à peine deux points après 17 journées.
La mission semblait difficile voire impossible. Le salaire fixé était de 10 millions centimes par mois.
Sur le contrat, il y avait deux clauses importantes au cas du maintien en division professionnelle I : 1-renouvellement automatique du contrat pour une saison supplémentaire. 2-augmentation doublée du salaire avec 20 millions de centimes.
Suite à la crise financière du club, le comité a décidé de prolonger la mission de Hilal Tayr certes mais avec le maintien du même salaire de la saison écoulée.
Maintenant, il n'existe aucun accord et personne ne s'est prononcé sur l'avenir du banc de touche.
En parallèle avec ce problème, des contacts ont eu lieu avec Benchikha et Lobera les deux ex coachs nordistes à Tanger et à Tétouan, mais aussi bien le premier que le second sont sous contrat en Algérie et en Inde.
Maintenant, les vacances sont terminées et cette semaine commencera la préparation de l'équipe avec une éventuelle concentration en Espagne.
Mais l'on se demande quelle préparation ?
Un travail avec seulement l'adjoint du staff technique ne sera pas suffisant d'autant plus que le prochain nouvel entraineur pourrait bien arriver avec un autre adjoint.
Selon les observateurs footballistiques, l'IRT aura un autre litige supplémentaire à la FRMF au cas où il n'y aurait pas d'entente à l'amiable Tayr-comité.
Ce qui est pire dans la gestion technique, l'effectif joueurs vient d'être « remanié » avec des départs et des arrivées devant l'absence d'un entraineur.
A l'heure où l'absence d'une commission technique est à l'ordre du jour, personne ne sait qui gère le domaine technique en s'occupant du recrutement.
A l'IRT, les footballeurs sont engagés avant la désignation d'un entraineur : une mauvaise habitude héritée des anciens comités.