Le gouvernement régional de l'Andalousie est préoccupé du sort de ses pêcheurs actifs dans les eaux marocaines. Raison pour laquelle la ministre de l'Agriculture, de la pêche, de l'eau et du développement rural au gouvernement andalou, Carmen Crespo a exhorté l'Union européenne à accélérer le dialogue avec le Maroc à ce sujet, même dans un cadre informel. Détails. La ministre de l'Agriculture, de la Pêche, de l'Eau et du Développement rural, Carmen Crespo, a exhorté, jeudi 28 juillet, l'Union européenne (UE) à tenir des réunions bilatérales avec le Maroc, même de façon informelle, afin de parvenir au plus vite à un nouveau protocole relatif à l'accord de pêche. Après l'échéance du protocole de pêche, le 17 juillet, le gouvernement régional andalou veut régler le plus rapidement possible la situation des pêcheurs de la région dont une grande partie est active dans les eaux marocaines. Lors d'une séance plénière au Parlement régional, la ministre issue du Parti Populaire (PP) a souligné que les aides allouées au secteur, en attendant le renouvellement du protocole, devront être adaptées à la situation des professionnels. D'après Carmen Crespo, les aides sont passées de 22,3 à 76,5 millions d'euros. « Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir et nous allons continuer à le faire et à réclamer de Bruxelles et de Madrid ce qui convient à nos pêcheurs », a-t-elle souligné. De son côté, la députée du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Rocío Arrabal, a plaidé pour une aide « extraordinaire» pour le secteur suite à l'expiration du protocole de pêche avec le Maroc, tout en reprochant au gouvernement de Madrid de prendre du « retard» et de « ne rien faire » depuis le 17 juillet. Pour sa part, le député Vox, Purificación Fernández, a qualifié l'accord de pêche entre l'UE et le Maroc d'historique » et a reproché au département de l'industrie de « n'avoir absolument rien fait pour empêcher son expiration ». Pour rappel, bien que le protocole de pêche soit arrivé à échéance, le Maroc et l'Union européenne ont annoncé, dans un communiqué conjoint publié le 13 juillet, que l'accord de pêche "demeure en vigueur" et se déploiera pour "approfondir le partenariat bilatéral".