Après son triomphe, contre toute attente, dans le litige avec le groupe allemand « Schulz », le Maroc continue sa lutte au Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Jusqu'à présent, trois affaires sont en cours, dont l'affaire dite « Marina d'Or » qui oppose le Royaume à la société espagnole « Comercializadora Mediterránea de Viviendas ». Après des mois de vide procédural, le tribunal arbitral est enfin constitué, apprend-on de sources bien informées. Le défi s'annonce de taille pour le Maroc qui cherche à éviter les dédommagements colossaux exigés par le groupe espagnol. Idem pour l'affaire de la SAMIR dont la sentence est plus proche que jamais. L'issue de ces litiges hyper-sensibles est peu claire pour le moment, mais ce qui est sûr, c'est que le Royaume semble de moins en moins enclin aux règlements à l'amiable.