Le leader de Sumar a critiqué Tesh Sidi, le numéro trois sur la liste de son mouvement à Madrid pour les législatives du 23 juillet et membre du mouvement séparatiste Polisario, pour avoir spéculé sur l'espionnage présumé du téléphone du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez. « On ne peut pas dire de telles choses sur les gens », a déclaré Yolanda Diaz, soulignant son désaccord avec les déclarations de Sidi.
Les tensions au sein de Sumar ont émergé suite aux allégations d'espionnage présumé du président du gouvernement, Pedro Sánchez, par le Maroc. Tesh Sidi, activiste du mouvement séparatiste, a fait allusion dans une interview que le Maroc aurait pu espionner Sánchez, ce qui aurait influencé la position du PSOE sur le Sahara marocain.
Díaz a affirmé qu'elle n'est pas encline à spéculer sur quiconque sans disposer de données concrètes. Elle a clairement indiqué son désaccord avec les propos de Sidi dans le journal El Mundo, où il a suggéré que "le Maroc a fait une grosse bêtise en espionnant Sánchez pour sa pirouette sur le Sahara", faisant référence à l'approbation par le président du plan d'autonomie dans le Sahara marocain. En rappel, l'enquête ouverte il y a un an concernant l'espionnage des téléphones de Pedro Sánchez et des ministres de la Défense et de l'Intérieur à l'aide du logiciel israélien Pegasus avait été classée par la justice espagnole. Le juge d'instruction en charge du dossier a justifié sa décision par le "refus absolu" d'Israël de coopérer dans l'enquête.