La Cheffe du mouvement « Sumar » et ministre espagnole du Travail, Yolanda Diaz, a été troublée par les déclarations pro-Maroc de l'ex-ambassadeur espagnol et numéro 2 de sa liste électorale à Madrid, qui a critiqué le polisario dans une récente sortie médiatique. En guise de représailles, la ministre, connue pour son acharnement permanent contre le Maroc, a tenu à corriger les propos de son candidat aux élections législatives. Détails. La Deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol, Yolanda Diaz, qui s'apprête à mener la bataille des élections législatives à la tête de son mouvement « Sumar », semble contrariée. Connue pour son soutien indéfectible au polisario en dépit de son appartenance au gouvernement de Pedro Sanchez, l'ex membre de Podemos, a été visiblement troublée par les récentes déclarations du numéro 2 de la liste de son mouvement à Madrid, Agustín Santos Maraver, à propos du Maroc. Dans une interview accordée à EFE, Maraver, qui fut ambassadeur de son pays à Rabat, a remis en cause la propagande du polisario quant aux prétendues violations des droits de l'homme dans les provinces du sud. Il a également réfuté la thèse séparatiste en affirmant que le référendum auquel aspire désespérément le front séparatiste est « irréaliste ». De quoi déstabiliser la cheffe de « Sumar » qui a aussitôt réagi, sur le plateau de la chaîne « La Sexta » pour limiter les dégâts collatérales des déclarations de l'ex ambassadeur. « Les droits de l'homme ne peuvent pas être relativisés dans une partie du monde et ici toutes les listes de toute l'Espagne de Sumar défend exactement cela », a-t-elle déclaré, renouvelant sa position partiale dans le dossier du Sahara, qui consiste à soutenir les revendications séparatistes du polisario. Si Yolanda Diaz s'est empressée à faire cette sortie médiatique, c'est parce qu'Agustín Santos Maraver a indirectement remis en cause ses déclarations sur le Maroc, qu'elle a avait qualifié, il y a quelques mois de « dictature ». Lorsqu'il s'est confié aux journaliste d'EFE, Maraver n'a pas manqué de rejeter cette qualification, estimant que le Royaume est « un partenaire stratégique avec lequel l'Espagne doit développer un espace de coprospérité ».