Ayant quitté la présidence du KAC en 2012, pour des raisons connus du tout le monde, Hakim Doumou revient au chevet du club Kénitréen au terme d'une assemblée générale élective et ce pour gérer les destinées du club après le départ (démission) de Khalil Ouachouach. Pour les supporters Kénitréens, ce retour est une nouvelle page qui s'ouvre mais qui interpelle de grandes interrogations quant aux conditions dans lesquelles le nouveau/ancien président va gérer les affaires du club tout en sachant qu'il manque de grandes assises lui permettant de se réorganiser pour affronter les grands problèmes qui l'ont secoué durant de longues années le poussant àvivre de grands passages à vide l'ayant, inévitablement, entraîné au gouffre des amateurs. Hakim Doumou, gardera toujours de mauvais souvenirs de son dernier passage en tant que président face à des supporters qui l'avaient poussé à rendre le tablier. C'est une étape difficile à oublier quand on sait que ces supporters sont toujours là, prêts à réagir à tout moment, ce qui constituera un grand handicap à savoir comment franchir surtout si les promesses ne sont pas tenues. A l'image d'autres clubs tombés si bas, le KAC est, avant tout, victime des milieux sportifs hostiles à toute éventuelle réussite et d'un manque atroce des moyens matériels adéquats aux espérances des responsables appelés à le soutenir toute une saison alors qu'il est, aujourd'hui, en période de transition. Gérer un club du poids du KAC, ne sera pas une sinécure pour le président et ses collaborateurs qui devront faire preuve d'une grande volonté qui va, sûrement, se heurter aux grands obstacles de tout genre, qui vont se dresser en grands handicaps difficiles à surmonter surtout si les bons résultats n'ensuivent pas. Si le retour de Hakim Doumou est approuvé par une certaine frange de supporters, d'autres l'attendront au tournant au moindre faux pas du club. C'est pour cette raison que certains connaisseurs Kénitréens craignent toujours les réactions d'un public qui ne pardonne pas tout éventuel faux pas qui fait, malheureusement, partie du parcours d'un club aussi grand et organisé soit-il. Les dirigeants doivent répondre aux aspirations les plus légitimes des supporters en évitant de les devoir tout le long de la saison. Nous suivrons de près l'évolution des choses au sein du KAC qui mériterait bien un sort meilleur eu égard à son prestigieux passé très lointain. Rappelons que plusieurs anciens dirigeants sont de retour à la gestion de ce club fanion de la grande région du Gharb ! Bonne chance !