Le Salon Morocco FoodExpo, programmé pour le mois d'octobre à Casablanca, focalise les espoirs des exportateurs marocains en quête d'expansion dans des marchés porteurs, notamment celui du Royaume Uni. L'occasion de démontrer que le marché britannique de la chaîne d'approvisionnement est en train de devenir notre "cup of tea". A l'heure où le Maroc est en train de s'ouvrir aux géants internationaux de la chaîne d'approvisionnement, de plus en plus de salons dédiés à l'industrie agroalimentaire donnent la juste mesure de l'expertise marocaine dans ce domaine. La Morocco FoodExpo, qui se déroulera sur trois jours, soit du mardi 17 au jeudi 19 octobre à la Cité blanche du Royaume, n'échappe pas à la règle. Ainsi, lors de cette rencontre, de nombreux exposants nationaux et internationaux présenteront leurs produits et services pour l'industrie alimentaire. Des produits agricoles, des aliments et des technologies alimentaires seront de la partie, car une foire de cet acabit permet, surtout, d'avoir une vue d'ensemble de l'offre et de nouer des contacts et des partenariats commerciaux d'ici et d'ailleurs. Le talon d'Achille Le développement des échanges du Maroc passe donc impérativement par la mise en place de la filière logistique dite «chaîne de froid ». Sa fluidité est indispensable à la limitation des pertes alimentaires et à l'approvisionnement sécurisé des marchés locaux et internationaux. Cependant, elle demeure soumise à moult challenges, notamment la mise à disposition de structures logistiques performantes et compétitives par rapport aux partenaires et concurrents. À titre d'exemple, la récolte de tomates de cette année est analogue à celle des années précédentes et couvre les besoins du marché intérieur, n'était-ce quelques dysfonctionnements dans la chaîne d'approvisionnement. D'ailleurs, selon les dernières données communiquées par la tutelle, il est précisé que la température élevée est susceptible d'accélérer la productivité et contribuer, ipso facto, à la baisse des prix. Selon les propos de Mohammed Sadiki, ministre de l'Agriculture, «la tutelle n'est pas responsable des prix élevés des produits agricoles et marins ». Bien plus, «le gouvernement planche sur la problématique de la hausse des prix et s'emploie à trouver la solution pour faire baisser les prix des denrées alimentaires », a-t-il affirmé. La bonne tenue du secteur est d'ailleurs perçue comme une manne du ciel de la part de nombre d'entreprises britanniques friandes de nouvelles opportunités dans ce domaine. La Grande Bretagne, un allié disposant de gages sérieux Lors d'une récente rencontre avec la presse nationale en marge d'un salon de ce type, le représentant diplomatique du UK à Rabat, Simon Martin, a estimé qu'il est temps de mettre à contribution l'expérience britannique sur ce secteur clé, en matière notamment de technologie, y compris l'utilisation de l'eau, ou encore de semences et de chaîne logistique. Il a, dans ce sillage, rappelé la forte croissance des échanges commerciaux bilatéraux. Houda BELABD