Le Salon International de l'Agriculture au Maroc se veut une occasion et une opportunité cruciale pour les nouvelles entreprises en quête de notoriété de présenter leurs produits afin de séduire les clients potentiels. C'est le cas de la marque Kaya Tea qui a lancé sur le marché marocain le premier Ice Tea marocain. L'entreprise, fraichement créée, se met d'ores et déjà, en ordre de bataille pour attaquer l'export. Tour d'horizon avec Ismail Khayatey Houssaini, fondateur de Kaya Tea. En sillonnant les allées du pôle «produits» au SIAM, Kaya Tea, la première marque marocaine d'ice tea a attiré notre regard. «Les arômes naturels et extraits végétaux utilisés trouvent leur origine dans la recette authentique du traditionnel thé marocain. Ce dernier ayant pour habitude d'être servi chaud au Maroc, j'ai voulu qu'on le découvre d'une façon qui brise totalement le code culturel du «servi chaud» pour faire ressortir cette vertu rafraîchissante qui se cachait derrière cette unique et merveilleuse recette», nous explique Ismail Khayatey. Et de poursuivre : «C'est avec beaucoup de fierté que je vous présente la marque Kaya Tea avec ses quatre saveurs». Au-delà de la saveur Fresh Mint qui est la réinvention de l'authentique thé à la menthe marocain, la marque Kaya Tea compte trois autres versions. Nectarine ou plus communément appelée «Chahdia» au Maroc, trouve naturellement ses racines aux pieds des chaines de montagnes enneigées de l'Atlas. Cherry ou cerise comme celle que l'on trouve dans la plaine de Sefrou et puis Lemon à base de citrons de la plaine de Saïss, non loin de la ville de Fès. Ces boissons, à base d'extraits naturels de thé, d'eau minérale et d'un mélange de stévia et de sucre, sont peu caloriques. «Nous avons fait rentrer le thé marocain dans la course mondiale des Ice Tea. Aujourd'hui, dans le monde entier, cette nouvelle formule de thé est en train d'augmenter et de se renforcer alors que celle des Soda commence à régresser. C'est normal, puisque le consommateur cherche à conserver sa santé», nous précise le fondateur. Côté tarification, Kaya Tea propose un prix de 9 DH la canette. «Le thé marocain est reconnu à l'échelle internationale pour sa saveur unique et nombreux sont ceux et celles qui visitent le Maroc et qui restent nostalgiques de cette recette unique. Toutefois, le thé est un ambassadeur du Maroc qui ne voyage pas. Kaya Tea est venue pour faire voyager cette boisson marocaine magique», souligne I. Khayatey. Ainsi, la jeune entreprise s'apprête déjà à distribuer son produit en France, en Belgique et aux Emirats Arabes Unis. La conquête des marchés internationaux ne s'arrête pas là pour Kaya Tea. La marque ambitionne de couvrir les quatre continents du monde. «Il m'a fallu consacrer plus de deux années à la recherche et au développement pour atteindre le résultat escompté», souligne le jeune fondateur avant de conclure : «les efforts en valaient la chandelle». Kaoutar Khennach *** Le Made in Germany à la rencontre de l'Afrique C'est pour la 10e fois que l'Allemagne, sous la tutelle du Ministère fédéral de l'Alimentation et de l'Agriculture, participe au SIAM au Maroc. Sur ses pavillons au pôle international et au pôle machinisme, elle expose ses compétences en termes de matériel, d'intrants et de génétique et renforce ses contacts avec ses partenaires marocains. Convaincu du rôle du Maroc en tant que plateforme vers l'Afrique, les exposants allemands profitent également du salon pour approcher les représentants africains et élargir leurs rayons d'action. «Nos opérateurs voient le Maroc non seulement comme marché, mais aussi comme partenaire pour ouvrir les portes vers l'Afrique», confirme Hendrik Acker, Conseiller agricole auprès de l'Ambassade de la République fédérale d'Allemagne. «Pour cette participation, nous avons mis en place un programme de rencontres ciblées entre nos experts agricoles et les délégations venant du continent». L'événement organisé sur le pavillon allemand a accueilli les représentants de douze pays africains, s'échangeant avec les sociétés allemandes sur des défis spécifiques. Bien au-delà de sa présence fidèle au SIAM, l'Allemagne accompagne les opérateurs marocains tout au long de l'année. Le Ministère fédéral s'est engagé, depuis 2013, dans la formation agricole continue et dans l'amélioration de la performance des exploitations au Maroc. Pour cela, il anime le Centre de Conseil Agricole Maroco-Allemand «CECAMA», une initiative commune des Ministères de l'Agriculture des deux pays, basé à Sidi Slimane. En marge du SIAM, le CECAMA et ses partenaires ONCA et FIVIAR signeront, le 21 avril, une convention de formation au profit du secteur des viandes rouges. La convention a pour objectif l'encadrement et la formation synergétique des opérateurs de la filière – de l'amont à l'aval.