Le but marqué à la 3ème minute du temps additionnel par Rahmani aidé par Ouchella contre son camps constitue une bouffée d'oxygène pour une équipe au bord de l'asphyxie et pour un président solitaire mais qui s'agrippe, s'agrippe… Au Mouloudia, Monsieur Lahmami, dirigeant, président, trésorier, secrétaire général, directeur technique, recruteur en chef, limogeur en chef (surtout ces deux dernières saisons) répète les mêmes erreurs : changer l'ossature de l'équipe et recruter tous azimuts des joueurs d'horizons et de niveaux différents. Résultat : un cocktail sans âme, au jeu décousu, terne et inefficace car sans automatisme et sans homogénéité. Le Stade Marocain, réduit à 10 depuis la 12ème mn après l'expulsion d'Abou Soughra pour jeu dangereux, a montré qu'il pouvait être dangereux. Mais l'équipe a commis l'erreur de se replier, de miser sur quelques contres et surtout de se contenter du nul. Face aux montées successives mais désordonnées des Oujdis, la défense rbatie, avec un Stitou magistral aux bois, a bien tenu, mais a fini par céder sur une erreur, 3 minutes après la fin du temps réglementaire, Ouchella déviant dans ses bois un ballon piqué par Rahmani. Grand nombre spectateurs avaient déjà quitté le Stade déçus. Beaucoup de travail attend El Kheïder. Seule satisfaction : Le recrutement de Mortar Ouedraogou, un joueur de talent mais sans soutien.