Les tromperies et magouilles du polisario ne font plus recette auprès de nos amis latins. Ces dernières années, plusieurs développements montrent que les pays de l'Amérique du Sud se sont rendus compte du caractère fallacieux du discours produit par le mouvement séparatiste. Les pays d'Amérique latine ont pu, au fil du temps et grâce à une diplomatie volontariste du Royaume, saisir les tenants et aboutissants du conflit fabriqué sur le Sahara et se rendre à l'évidence des magouilles et procédés de désinformation que le polisario pratique de façon systémique. C'était au prix d'efforts inlassables de la diplomatie marocaine, forte d'une approche volontariste mettant à contribution les éléments qui permettent une connaissance exhaustive des réalités du dossier et de contrecarrer les manœuvres malveillantes des séparatistes.
Le Brésil maintient son soutien à la solution politique de l'ONU
Le Brésil soutient une solution politique pour le Sahara au Conseil de Sécurité et maintient une position « légaliste et sage » sur le différend, a déclaré samedi l'ambassadeur du Maroc au Brésil, Nabil Adghoghi. « Le Brésil, avec une position légaliste, sage et très respectée, n'a jamais reconnu cette entité fictionnelle [la République arabe sahraouie démocratique] et continue de défendre une solution politique au sein du Conseil de Sécurité », a déclaré Adghoghi dans une tribune publiée par le journal brésilien Correio Braziliense. Le diplomate a ajouté que le pays sud-américain voyait dans le processus négocié par l'ONU un moyen de sortir du « conflit artificiel » dans la région, rappelant également que l'ONU soutenait le plan d'autonomie du Maroc.
La Bolivie pour une solution politique « juste »
Pour sa part, la Bolivie s'est prononcée, en octobre de l'année écoulée à New York, en faveur d'une solution politique « juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara marocain.
Intervenant devant les membres de la 4ème commission de l'Assemblée Générale de l'ONU, le représentant permanent adjoint de la Bolivie à l'ONU, Marcelo Zambrana-Torrelio, a souligné que son pays espère qu'avec la participation de "toutes les parties concernées, une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, pourra être trouvée » à cette question.
La Jamaïque adopte la vision de ses voisins
Cette clarification a été apportée, lors d'un entretien, l'an dernier, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger, Nasser Bourita, et la ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur de la Jamaïque, Mme Kamina Johnson Smith. La ministre jamaïcaine a réitéré le soutien de son pays aux efforts du Secrétaire Général de l'ONU et au processus politique en cours visant à parvenir à une solution durable à la question du Sahara marocain. Elle a également loué les efforts sérieux et crédibles du Royaume du Maroc visant à trouver solution politique et réaliste à ce différend régional.
Le Chili salue les efforts du Maroc
Lors d'une rencontre avec le premier vice-président de la Chambre des Conseillers, Mohamed Hanine, la vice-présidente de la Chambre des députés de la République du Chili, Claudia Nathalie Jimenez Mix, a salué les efforts du Maroc visant à trouver une solution politique définitive au différend artificiel sur la question du Sahara marocain.
Rappelons que le Chili reconnaît les Résolutions des Nations Unies et appuie la proposition d'autonomie présentée par le Maroc afin de parvenir à une solution au différend autour du Sahara.
L'Equateur du côté du Maroc
L'Equateur a réaffirmé, l'an dernier, devant la 4ème commission de l'Assemblée Générale de l'ONU à New York, son soutien à une solution politique mutuellement acceptable au différend régional autour du Sahara marocain, et ce, conformément à la Résolution 2602 du Conseil de Sécurité.
La question du Sahara marocain « requiert une solution politique mutuellement acceptable », conformément à la Résolution 2602 adoptée en octobre 2021 par le Conseil de Sécurité, a souligné le représentant de l'Equateur à l'ONU.
La Paraguay a affirmé à maintes reprise son soutien à la recherche d'une solution « politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara marocain. Le conseiller à la Mission permanente du Paraguay auprès des Nations Unies, Manuel Ruiz Díaz, a réitéré, l'an écoulé, l'appui de son pays au processus en cours sous l'égide des Nations-Unies visant à aboutir à un règlement politique au différend artificiel autour du Sahara marocain.