Le prolongement de l'accord de pêche entre le Maroc et l'Union européenne est jugé très compliqué par le ministre espagnol de l'Agriculture et la Pêche, Luis Planas. Ce dernier s'est montré, ce mercredi 29 mars, «pessimiste» quant à un prochain renouvellement. Le gouvernement s'es montré pessimiste quant au renouvellement de l'accord de pêche entre le Maroc et l'Union européenne au moment où le doute plane sur le futur de l'accord en vigueur depuis 2019 qui arrive bientôt à son terme. Ce pessimise a été exprimé par le ministre espagnol de l'Agriculture, Louis Planas, qui a reconnu la complexité du renouvellement de l'accord en question à court terme. Le « prolongement est très compliqué », a-t-il indiqué dans une déclaration à la presse relayée par EFE. Selon la même source, Planas a rappelé que, lors du dernier Conseil des ministres de l'Agriculture des Vingt-Sept Etats de l'UE, du 20 mars, a abordé «les conséquences de l'expiration de l'accord de pêche avec le Maroc". Dans ce sens, il a souligné que le Maroc ne souhaite pas entrer dans de nouvelles négociations «avant de connaître le contenu de l'arrêt de la Cour de Justice de l'Union européenne. "Dans contexte, il est difficile de prolonger le protocole au-delà du 17 juillet», a-t-il ajouté. Pour rappel, l'accord de pêche entre l'UE et le Maroc va expirer le 17 juillet. Actuellement, la Commission européenne cherche toujours une alternative pour prolonger cet accord, en attendant l'arrêt final de la Cour de justice de l'Union européenne à propos de la validité de l'accord. La Cour, qui avait déjà annulé cet accord en septembre 2021 se prononcera sur le recours déposé par la Commission de Bruxelles.