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Le gouvernement déterminé à veiller sur le déroulement des élections dans un climat de transparence marqué par la primauté de la loi et la neutralité des autorités M. Abbas El Fassi à Casablanca à l'occasion du lancement de la campagne électorale
L'Istiqlal mène une campagne honnête, respectant tous les candidats et la dignité de tous Les programmes locaux et communaux n'ont pas de rapport avec la formation des gouvernements Poursuite de l'action avec l'USFP, le PPS et le RNI M. Abbas El Fassi, Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, a donné lundi à Casablanca, en présence du Docteur Abdelwahed El Fassi, membre du comité exécutif et coordonateur de la région de Casablanca, le coup d'envoi de la campagne électorale des communales lors d'un meeting organisé au complexe culturel Mohamed Zefzaf pour la présentation des candidats de la Balance dans la région. C'était aussi l'occasion pour expliquer les enjeux de ces élections, lever les équivoques et déchiffrer les derniers développements qu'a connus la scène politique à la veille du démarrage officiel de la campagne. Dans une salle archi pleine, Abbas El Fassi a prononcé une allocution pour la circonstance -dont nous livrons ici une synthèse en attendant d'y revenir de manière exhaustive- où il a commencé par saluer la population de Casablanca, ville du militantisme, du nationalisme, capitale économique, de la résistance, des martyrs, des hommes d'affaires, des artisans, des travailleurs, des marins, des hommes des lettres et de la culture, des hommes de l'enseignement qui assurent la relève du pays. Le meeting du jour, réservé à la présentation des candidats istiqlaliens aux communales, sera enregistré par la chaîne 2M pour être diffusé dans le cadre du temps d'antenne imparti aux partis politiques pour communiquer dans les médias audiovisuels publics, a-t-il indiqué. A la veille des élections communales, poursuit le Secrétaire général de l'Istiqlal, les citoyens doivent se poser la question de savoir si le Conseil de leur commune a tenu les promesses qu'il a avancé, les a-t-il réalisées en totalité, en partie ou nullement. D'aucuns parlent en ce moment d'infrastructures qui ne relèvent pas de la compétence du Conseil de la municipalité ou de la ville mais de départements ministériels. Aujourd'hui, il est question des réalisations au niveau des Conseils des villes, des arrondissements et des municipalités, du travail accompli par les présidents de ces institutions. Tout ce qui rentre dans le périmètre urbain relève de la compétence des conseils communaux. Aussi, il ne faut pas mélanger les genres. Il s'agit aujourd'hui d'élections communales et ce sont les conseils communaux qui doivent être sanctionnés. Les programmes locaux et communaux n'ont pas de rapport direct avec les législatifs et avec la formation des gouvernements, at-il encore indiqué. Hormis tels amalgames, poursuit le Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, certaines parties ont également tenté de semer le doute et la confusion pour déstabiliser les électeurs et les porter à s'abstenir afin de prétendre que les liens entre le peuple, le gouvernement et le pouvoir sont rompus. Ils veulent profiter des communales et les transformer en législatives. Après avoir souligné la détermination du gouvernement à exécuter les Hautes instructions de SM le Roi pour que les élections se déroulent dans un climat sain et transparent marqué par la primauté de la loi et la neutralité des autorités, le Secrétaire général de l'Istiqlal a rappelé les réformes menées par le gouvernement en préparation des actielles élections communales. Le président du conseil de la ville ne peut être élu que parmi les têtes des listes qui ont eu la confiance des électeurs. Il y a aussi l'élargissement des attributions des collectivités locales et la liste additionnelle pour plus de représentativité de la femme. Il a précisé dans ce contexte que le Parti de l'Istiqlal a été le premier parti à intégrer la femme dans la vie politique en lui permettant d'être représentée au Comité exécutif depuis 1981, ce qui n'a pas manqué d'avoir un effet d'entrainement sur les autres formations politiques. M. Abbas El Fassi a par ailleurs attiré l'attention que lors des élections de 2003, on a comptabilisé un million de bulletins nuls. La raison, explique-t-il, c'est que les électeurs n'ont pas su comment il fallait voter, soit en mettant une croix devant la liste de son choix. Cette fois, il faut bien expliquer aux électeurs qu'ils doivent cocher les deux Balances de la liste normale et de l'additionnelle qui est réservée aux femmes, a-t-il averti. Rappelant les résultats de 2003, Abbas El Fassi a indiqué que le Parti de l'Istiqlal a été classé premier pour le nombre des voix exprimées avec 1.120.000 votes (le deuxième parti a recueilli 990.000 votes). Sur les 4.000 conseillers communaux, il a été également classé premier. Pour la présidence des arrondissements, il a toujours été premier en remportant 16 sur 40. Dans les 6 grandes villes du Royaume, il a remporté le plus grand nombre de voix dans 4 d'entre elles. Aussi, a-t-il souligné en s'adressant aux candidats, il faut obtenir les mêmes résultats le 12 juin ou encore faire mieux. Citant les derniers chiffres fournis par le Ministère de l'Intérieur concernant le nombre de candidats qui se présentent aux communales, l'orateur a indiqué que le Parti de l'Istiqlal est en seconde position avec 15.68. A propos de la couverture de cette année, il a relevé que contrairement aux échéances précédentes, le nombre des candidats sans appartenance politique (SAP), qui une fois élus intégraient des partis précis, est de seulement 1.500 alors qu'ils se comptaient en dizaines de milliers. Et M. Abbas El Fassi de déclarer solennellement au nom du Parti de l'Istiqlal que la compagne que mènera son parti sera honnête, respectant tous les candidats et la dignité de tous, à la condition que son honneur et sa dignité soit en retour respectés. «Je n'accepterais pas des candidats de l'Istiqlal recourent à l'insulte ou à la diffamation. Le Parti bénéficie du respect du peuple marocain en raison de ses valeurs. Il faut rester sur la voie de la bonne éducation». Et il faut en premier respecter les alliés de la Koutla, des partis qui ont été créés par la volonté du peuple, et ce malgré les différences qui peuvent survenir. Ce sont des personnes qui sont indépendantes dans leurs décisions. La Koutla était réunie aussi bien sous le gouvernement Youssoufi que celui de Jettou et l'actuel. Le dernier acte d'alliance date de 1998 et il se poursuit à ce jour. «Nos alliés sont l'USFP, le PPS et le RNI. Il faut créer un climat de confiance entre nous car on est tenu à poursuivre notre alliance. Après le renouvellement par SM le Roi de sa confiance au gouvernement, l'Istiqlal est appelé à poursuivre l'action avec ses alliés traditionnels qui sont ceux de la Koutla plus le RNI. Pour Abbas El Fassi, l'opposition n'est pas non plus un adversaire et on doit la respecter. Le texte intégral de l'allocution de M. Abbas El Fassi dans notre édition de demain.