Hausse de 10% du nombre des accidents de la circulation. Le non-respect du code de la route a fait plus de 4000 morts en 2008. Si ce n'était que ça ! Car tout le monde le sait : il n'y a pas que le code qui est la principale cause. Il ne faut pas perdre de vue la conduite sous amphétamines, sous l'effet de l'alcool, les routes principales cabossées, les secondaires truffées de nids de poule, de plis et de replis, le manque d'éclairage ahurissant à la sortie des villes et des villages etc, etc… autant de points noirs qui n'ont rien à voir avec le code et les codifications. Enfin, la hausse de 10% du nombre d'accidents prouve qu'il y a quelque chose qui cloche chez les programmateurs de campagne de prévention qu'on ne peut pas accuser de se remplir les poches… Les budgets sont en baisse. stop. Les fausses révélations sur le parc éolien de Tarfaya – le nom de l'adjudicataire de l'appel d'offre n'est pas encore connu – ne sont finalement que du toc. Arrih ! – Un sccop qui a échappé au scopitone, lancé par un périodique de Casablanca. Jusqu'ici on n'a pas encore précisé pourquoi Suez, loin du canal-creusé par Ferdinand Lessep, est donné gagnant et le consortium International Power et Nareva Holding donné pour « finalement écartés». De la grande prose, de quoi donner la ménopause à la chronique de service – pas de jeu de mots – cela s'appelle dans la première langue du pays « Al harb al iktissadia ». Bien dit. stop. Plus de 16 millions de marocains appartiennent à la classe moyenne. Un chiffre à prendre avec des pincettes en ces temps de disette, diront des pessimistes et des affreux jojos. La classe moyenne au Maroc regrouperait 53% de la population contre 34% pour la classe modeste – c'est votre dernier mot ? – et 13% pour la classe aisée – pour ne pas employer le mot riche – Encore une fois on vient de nous rendre service avec des chiffres qui seraient à prendre pour argent comptant. Mais on ne s'empêchera pas de revenir sur le terme « classe moyenne » qui a provoqué des polémiques à juste titre. Sur les 16 millions de notre midle-class certains vivent comme des gens modestes, disent-ils, pendant que d'autres d'apparence « classe moyenne », avec leur 4 x 4 ou leur Twingo comme des nababs. A la prochaine classification il faudra diviser les classes en 10… Ce n'est pas les adjectifs qui manquent. Si on veut signer et persister en ce qui concerne la classe moyenne c'est proclamer que le pays a fait de grands pas. C'est vrai. Mais il ne faut pas choisir les paramètres suédois dans un pays où il y a encore bien des régions b'la do… stop. Des lycéens d'Avignon où on ne fait pas que danser, séjourneront durant les 2 premières semaines de juin dans la localité de Zaouiat Sidi Ahmed (25 km d'Ouarzazate) afin de finaliser le projet d'une fromagerie moderne comme dans la Creuse ou le Luberon. Le groupe d'élève du lycée Saint Joseph va parachever les dernières retouches concernant la fromagerie afin d'accueillir le matériel offert par les Rotarys-clubs français et marocain. Voilà qui va changer des localités où on ne fabrique même pas de j'bane. Comme dit le proverbe « vis un jour et tu en entendras ». Traduisez. stop. Rien à faire. Le tabagisme, le cancer, le diabète ou la tuberculose peuvent mobiliser des bonnes volontés – tant mieux – mais pas encore – l'alcoolisme et la drogue. Ce fléau social qui empêche les jeunes de voter et les moins jeunes de garder un équilibre et un régime sain après des années de destruction. Pourtant ces deux tares continuent à tuer tout esprit d'initiative et de renouveau chez les jeunes : force motrice du pays. Le jour où on osera attaquer l'alcoolisme de front et la drogue qui fait des massacres dans toutes les tranches d'âge, on sera sûr qu'il n'y aura pas d'absentéisme dans la catégorie des électeurs, l'avenir du pays. Combien de jeunes citoyens seront pris entre 2 joints le 12 juin ? La campagne « Nodo sawto » n'a pas frappé fort. Pas très convaincante. On ne change pas le monde avec des slogans. stop. Avec toutes les transmissions des matchs de tennis à la Aoula – Roland Garros c'est gratos ? – on ne sera pas étonné d'apprendre que Fayçal Laraïchi est pressenti pour être à la tête de la FRMT. En tous les cas, depuis le début du tournoi sur terre battue de Roland Garros, la télé de la rue El Brihi ne nous a pas fait rater un match. Quand Federer smasche sur la Aoula, la nouvelle Navratilova, cuvée 2009 des Internationaux de Paris, enchaîne sur Arriadiya. Deux chaînes en même temps. Ce n'est qu'un aperçu, quand Fayçal Laâraïchi sera à la fédé ça sera le bouquet… En attendant quels commentaires qui gâchent de belles images. stop. Rectificatif : A propos des terrasses sur l'avenue Mohammed V, il s'agit de Marrakech et non de Rabat. stop Il s'agit de M. Mohamed Achâachi et non pas d'une autre personne. stop. Un bon point pour Boujemaâ Kariouch qui a redonné du punch aux Echecs qu'on croyait perdus. Ce jeu qui avait ses lettres de noblesse mérite la place qu'on lui a offert entre Obama qui bosse, Chamakh le beau gosse et les candidats aux élections sur leur terre de prédilection. Bonne continuation. stop. Ils et elles ont tous ce mot à la bouche « Marh'ba marh'ba » . Que du bonheur au téléphone, dans la rue, au hammam, au bureau partout partout… Et si c'était vrai ? Quelle honneur ! stop. Elie Kazou sur « France 3 » lundi dernier. Quel plaisir. Des rires de bon cœur surtout quand l'humoriste franco-tunisien dit « Ya Atik Skhana ! » où l'on croit entendre « s'khena »… De bons moments surtout avec la prof d'italien. Mais quelle idée de faire parler Benichou, loin d'être un bout de chou, légendaire pot de colle qui veut coller à toutes les émissions. Dommage. stop. Les deux enfants stars de « Slumdog », le film aux 8 oscars qu'on peut trouver dans plus de 8 joutiyates de Tanger à Dar Baïda, vont avoir un nouveau logement. Un haut responsable indien l'a annoncé après la démolition de leur logement. L'un des 2 héros du film, Azhar, a vécu dans une baraque de fortune faite de bâches et de couvertures avec ses parents depuis leur éviction. Cette histoire digne d'un conte de Perrault, nous rappelle que les jeunes paumés qui ont tourné dans les rues de Casablanca pour le film du cinéaste à la mode qui récolte des bobards et pas d'oscar… sont toujours considérés comme des sans –abri… stop. En nous montrant le public adulte dansant sur l'air de Gospel au Festival de Fès – Marc Tepot était parmi les danseurs – la télévision a voulu nous dire que c'était pas Mawazine avec ses hardes de sauvageons et qu'il y avait de la place pour tous les mélomanes. Le message est passé. Mais c'était pas une fleur pour les organisateurs de Mawa qui se sont plantés cette année et qui ont manqué de m'rawa. Côté bilan, avec tous ceux qui se sont retrouvés dans le coma, le chiffre 12 s'est allongé. A suivre. stop. Quand Khiari – il est allé faire rire à Barcelonee - s'en prend à son collègue peu marrant sur le même plateau on se dit chapeau ! La liberté à la télé prend de nouvelles formes. On n'a pas atteint le stade des guignoles mais on a des marionnettes au moins honnêtes… stop. Potins sur le rotin. Albert Lévy ne craint par la grippe porceline. Le fils de M. Avolca s'est envolé au Mexique où il compte défendre la nouvelle version de son film injustement jugé par des critiques qui n'ont pas remarqué le côté technique et sonore de Kandisha. Albert - nul n'est prophète dans son pays – envisage de faire plusieurs grandes villes européennes. stop. Moncef, contrairement aux ragots des deux magots, est toujours au Grand Comptoir qui s'est vu piquer son enseigne par un particulier à Marrakech… stop. Toujours dans la ville ocre un restaurant au rythme de la Tratorria pratique des prix qui feraient frémir le monoprix. De plus le service est d'une lenteur langoureuse, aurait dit Verlaine qui n'avait pas de bas de laine… stop.