Dans le cadre du dispositif de gestion de la sécheresse et de la rareté de l'eau, Nizar Baraka, ministre de l'Equipement et de l'Eau vient d'annoncer une série d'interdictions, décidées par le gouvernement pour faire face à ce phénomène climatique, notamment la culture de la pastèque, pour rationaliser l'utilisation de cette ressource. La décision a été annoncée lors d'une rencontre organisée par le Club de la presse du Maroc sous le thème "L'enjeu de l'eau au Maroc", en partenariat avec l'Institut Supérieur de l'Information et de la Communication (ISIC). Une rencontre durant laquelle Baraka a déclaré que l'amélioration de "l'efficacité hydrique" au Maroc doit être au centre des préoccupations.
Evoquant le processus de recensement des puits lancés suite à l'incident tragique du petit Rayan, le ministre a rappelé que le forage de ces puits est tributaire d'une autorisation, notant que la police de l'eau sera incessamment mobilisée.
Le ministre a indiqué que la question de la gestion de l'eau au Maroc fait l'objet d'une approche intégrée, car elle ne relève pas uniquement des compétences du ministère de l'Equipement et de l'Eau ou du ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, faisant observer que de nombreux projets visant à économiser l'eau au Maroc, notamment ceux liés aux barrages et au dessalement de l'eau ont connu des retards.
Le ministre a également souligné qu'une campagne sera lancée pour sensibiliser aux modes de consommation de l'eau, notant qu'il est possible d'infliger une amende pour surexploitation de l'eau qui réduit considérablement les quantités de cette ressource vitale.
Il a par ailleurs révélé que toutes les mesures ont été prises pour fournir de l'eau aux différents quartiers, ajoutant que des camions-citernes ont été déployés à cet effet, tandis que des équipes techniques se sont mises à la recherche de points d'eau.