Une frappe limpide et monstrueuse de Max Gradel, validée par Redouane Jayed et la VAR, a offert à la Côte d'Ivoire le premier but à la 7ème minute. Mais la déferlante ivoirienne face aux ''petits'' Equato-guinéens n'a pas eu lieu. Certes, les Eléphants avaient la qualité des individualités et la possession, mais en face les adversaires tenaient le coup grâce à la force de leur esprit collectif et combatif. Ils se permettaient même quelques tirs et incursions de ''l'Eclair national'' (surnom des Equato-guinéens). La Côte d'Ivoire jouait très haut avec un football propre et des attaques placées. La Guinée-Equatoriale réagissait par des contres bien travaillés. Le rythme était rapide et intense. Les transitions s'effectuaient par passes courtes.
Une deuxième équilibrée avec plus d'opportunités équato-guinéennes
Juste après la pause, deux grosses occasions, ont été maladroitement gâchées par l'attaque équato-guinéenne. Depuis, le rythme a progressivement baissé et l'imprécision s'est accentuée. Au fil des minutes, les déchets s'accumulaient. Les jambes s'alourdissaient. On attendait un exploit individuel pour égaliser ou creuser l'écart sous les sifflets très fréquents de Jayed, lui aussi très tendu, très crispé et très menaçant durant tout le match pour faire régner l'ordre. A la 62ème et la 65ème minutes, deux autres grosses occasions de l'Eclair national qui a vraiment fait bonne figure face aux Eléphants lesquels attendaient impatiemment le sifflet final n'arrivant pas à assurer leur victoire. Finalement, ils sont sortis vainqueurs pour se placer en tête du groupe. A noter que le buteur de la Ligue des champions de l'UEFA, l'Ivoirien Sébastien Haller, qui joue à l'Ajax, était transparent. On ne l'a vu que lors de son changement à 8 minutes de la fin!