Alors qu'elle était sur le point de prendre son vol, jeudi, à destination de Melbourne pour prendre part à l'Open d'Australie (voir notre édition du week-end), Aya El Aouni à été contrainte de renoncer, momentanément, au voyage à cause d'une autorisation spéciale, de dernière minute, exigée par la douane australienne, qui manquait à son dossier. La douane qui était, d'ailleurs entre autres, derrière le blocage de Djokovic qui était dépourvu de ce document nécessaire à l'entrée dans le pays. Donc, ce sont les conséquences inhérentes à l'affaire de Novak Djokovic, du fait qu'Aya et son oncle-coach, Hamid Abderrazak, disposaient, bien, de leurs visas et de toutes les garanties possibles de la part de la fédération australienne de tennis. Il ne leur manquait, donc, que ce fameux feu vert de la douane. Alors, de démarches en démarches, en plus des interventions bien définies de notre fédération, ce n'est que ce samedi matin que notre future représentante au premier Grand Chelem junior de la saison (22-29 janvier) a reçu le fameux sésame lui permettant, incha Allah, de rallier, jeudi prochain, l'Australie pour exaucer son premier rêve et quel rêve. Alors tout est bien qui finit bien et bon voyage à notre hirondelle du tennis national qui nous a confirmé, une nouvelle fois, le soutien inconditionnel, technique et financier, de la fédération qui lui a permis de réaliser ce joli voyage au même titre que pour son oncle-coach. Aya qui prend la relève de ses compatriotes Nadia Lalami Laâroussi et Diae Jardi qui l'avaient précédé à l'Open d'Australie, respectivement, en 2008 et 2018.