Exprimant un large soutien à la position marocaine et à l'intégrité territoriale du Royaume, la résolution de la Quatrième commission sur le Sahara marocain, qui affirme l'engagement de la communauté internationale en faveur d'un règlement politique de ce conflit artificiel dans le plein respect de la souveraineté du Royaume, a été adoptée ce jeudi par l'Assemblée générale des Nations Unies. Cette résolution réitère, une fois de plus, le soutien de l'Assemblée générale au processus politique qui se déroule sous les auspices des Nations Unies, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, dans le but de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » à ce différend territorial.
Se succédant sur le podium de la salle de la Quatrième Commission, les ambassadeurs et représentants des Etats membres ont exprimé, lors du débat général de la Quatrième Commission, leur volonté d'affirmer les efforts et l'engagement « crédibles » du Maroc dans le cadre du processus politique des Nations Unies visant à parvenir à une solution et à des compromis politiques, réalistes, pratiques et durables à ce conflit régional, y compris l'action pacifique menée par le Maroc à Guerguerat, le 13 novembre 2020.
Mettant un accent particulier sur l'essor, le progrès et le développement inclusif que connaissent les provinces du Sud, plusieurs intervenants ont salué l'ouverture par de nombreux pays de consulats dans les villes de Laâyoune et Dakhla, scellant une fois pour toutes leur soutien inconditionnel à la marocanité du Sahara. Ils ont également noté que les élus légitimes des provinces du Sud, qui sont les véritables représentants des populations du Sahara. Un constat souligné par un très grand nombre de pays africains qui se sont félicités des projets structurants mis en place dans le cadre du nouveau modèle de développement au niveau de ces provinces.
Plusieurs intervenants, particulièrement la Communauté des Etats d'Amérique latine et des caraïbes (CELAC), groupement régional fort de 33 Etats d'Amérique latine, qui ont salué la nomination du nouvel Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, ont aussi mis l'accent sur le fait que les quatre parties concernées par le différend régional, à savoir le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le Polisario, se sont engagées à se réunir pour une troisième table ronde, dans le même format et avec les mêmes participants, dans le cadre du processus des tables-rondes.
Dans ce contexte, les Etats arabes du Golfe, outre la Jordanie et le Yémen, ont renouvelé leur soutien ferme et continu à l'initiative marocaine d'autonomie comme solution de compromis à la question du Sahara, en rejetant « toute atteinte » aux intérêts suprêmes ou à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
De plus, plusieurs intervenants, notamment les représentants des pays de la région latino-carébienne, ont déploré la « situation désespérée » que subissent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf il y a plus de 45 ans, relevant que ces personnes « sont utilisées et abusées pour obtenir des gains politiques et criminels ».
Intervenant à la fin des débats, l'ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès des Nations-Unies, Omar Hilale, a appelé la communauté internationale à empêcher l'Algérie et « son polisario » de faire des enfants des camps de Tindouf des « potentiels terroristes de demain ».
Ainsi, la résolution adoptée à l'issue du débat consacre davantage le rétrécissement du soutien de l'Algérie qui se compte sur les doigts des mains, alors que le Maroc, grâce à la justesse de sa cause et à la force de ses arguments, compte sur l'appui fort et grandissant de l'écrasante majorité des membres de la communauté internationale.