A l'occasion des travaux de la Quatrième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, la communauté internationale a réaffirmé haut et fort, une nouvelle fois, son soutien appuyé et multiforme à la marocanité du Sahara et au plan d'autonomie dans les provinces du Sud comme solution durable et de compromis pour mettre fin définitivement à ce différend régional. La salle de l'Assemblée Générale a résonné tout au long du mois d'octobre et début novembre, des déclarations des Etats membres, des cinq régions du monde, soutenant le processus politique onusien visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis, au différend régional sur le Sahara marocain. Les ambassadeurs et les représentants des délégations et de groupements régionaux ont aussi exprimé leur conviction dans la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et appuyé fermement l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc, dont le sérieux et la crédibilité ont été consacrées par la communauté internationale, et qui demeure la seule et unique solution à ce différend. Au niveau des Nations-Unies, 163 pays, représentant 85% des Etats membres de l'organisation, ne reconnaissent pas l'entité factice liée au polisario. Le débat général de la Quatrième Commission a également confirmé la mort et l'enterrement définitif du référendum, à la faveur de la solution politique consensuelle à ce différend, incarnée par l'initiative marocaine d'autonomie. Plusieurs intervenants ont aussi salué l'ouverture par de nombreux pays de consulats dans les villes de Laâyoune et Dakhla, scellant une fois pour toutes leur soutien sans réserve et inconditionnel à la marocanité du Sahara. L'examen de la question du Sahara marocain au niveau de la Commission a aussi été sanctionné par l'adoption d'une résolution réitérant le soutien au processus politique mené sous les auspices des Nations-Unies, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution "politique juste, durable et mutuellement acceptable". Les délibérations de la Commission ont été l'occasion pour les différents intervenants d'exprimer leur soutien fort et unanime à l'intégrité territoriale du Royaume et à sa souveraineté pleine et entière sur son Sahara. A cet égard, ils ont mis un accent particulier sur l'essor, le progrès et le développement tout azimut que connaissent les provinces du Sud, à la faveur des investissements colossaux du Maroc dans la région, comme l'atteste le nouveau modèle de développement au Sahara lancé par le Royaume en 2015 avec un budget de huit milliards de dollars. De même, la légitimité des élus de provinces du Sud, qui sont les véritables représentants des populations du Sahara, a été mise en avant par de nombreux intervenants. A ce propos, la participation des élus des deux régions du Sahara marocain aux deux derniers séminaires régionaux du C24 à Grenade ainsi qu'à sa session de New York l'année dernière, outre la participation des représentants des Provinces du sud aux deux tables-rondes de Genève, ont été longuement saluées par les Etats membres des Nations-Unies. Ainsi, les différents ambassadeurs et représentants des pays du Monde arabe, d'Afrique, des Caraïbes, d'Amérique latine, et du Pacifique se sont succédés sur le podium de la Quatrième Commission pour insister sur la nécessité de s'inspirer des recommandations du Conseil de sécurité contenues notamment les résolutions 2494 et 2548 qui appellent à faire des progrès dans la recherche d'une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis. Ces résolutions consacrent aussi le processus des tables-rondes amorcé par l'ancien Envoyé personnel, Horst Köhler, et définissent, une fois pour toutes, les participants au processus politique sur ce différend régional, à savoir le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le polisario. De plus, les intervenants ont insisté, devant la Commission, sur le fait que les quatre parties concernées se sont engagées à se réunir pour une troisième table ronde, dans le même format et avec les mêmes participants, dans le cadre du processus des tables-rondes. C'est dans ce contexte que les pays du Golfe en plus de la Jordanie et du Yémen ont réitéré leur "position de principe, ferme et constante" soutenant l'initiative marocaine d'autonomie comme solution de compromis à la question du Sahara marocain, tout en rejetant "toute atteinte" aux intérêts suprêmes ou à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc. Les représentants de ces pays ont rappelé, à ce propos, leur position commune au sujet de la question du Sahara marocain, telle qu'exprimée lors du Sommet Maroc-pays du Golfe à Riyad, le 20 avril 2016. Ils ont aussi salué les efforts sérieux et crédibles du Royaume dans le cadre du processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations-Unies. L'initiative marocaine d'autonomie représente un "choix constructif" visant à aboutir à une solution juste, réaliste et de compromis, conforme au droit international, à la Charte des Nations-Unies et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, tout en répondant au principe de l'autodétermination, ont-ils tenu à affirmer. De leur côté, de nombreux pays africains ont saisi l'opportunité offerte par le conclave de la 4ème Commission pour saluer l'essor politique, économique et social que connait la région du Sahara, en particulier les projets d'envergure mis en place dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud, lancé par SM le Roi, ainsi que les efforts déployés en matière de promotion des droits de l'Homme. Ces pays ont également souligné que l'initiative marocaine d'autonomie est "la solution de compromis essentiel", en ce sens qu'elle "prend en compte les spécificités de la région, suit la logique du compromis et répond aux normes internationales les plus élevées en matière de dévolution des pouvoirs aux populations locales". De même, les pays africains ont insisté sur l'impératif d'aboutir rapidement à une solution définitive à la question du Sahara afin de relever les défis sécuritaires dans la région. "En tant que communauté internationale, nous devons garder à l'esprit le potentiel inestimable d'une issue définitive à ce différend, non seulement en termes de coopération et de développement, mais aussi de prise en charge des importants défis qui se posent à la région et au Sahel", ont-ils insisté. Plusieurs pays africains ont également tenu à exprimer leur "vive préoccupation" par rapport aux violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf.