L'année 2020 qui arrive bientôt à sa fin, a été jalonnée de grands succès diplomatiques pour le Maroc au niveau des Nations-Unies où la communauté internationale a réitéré son plein soutien à la marocanité du Sahara et au plan d'autonomie comme solution définitive au différend régional autour du Sahara. Que ce soit au niveau du Conseil de sécurité ou de l'Assemblée générale, la marocanité du Sahara a été confortée de nouveau par ces deux principaux organes de l'organisation des Nations-Unies, dont la majorité écrasante des pays membres ont réaffirmé haut et fort leur appui constant et multiforme à la justesse de la cause du Royaume. En effet, au niveau des Nations-Unies, 163 pays, représentant 85% des Etats membres de l'organisation, ne reconnaissent pas l'entité factice liée au "polisario". Ainsi, avec l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2548 sur la question du Sahara marocain, fin octobre dernier, l'instance exécutive onusienne a réaffirmé une nouvelle fois la pertinence de la position marocaine et la consécration des paramètres fondamentaux de la solution politique à ce différend régional. Dans cette nouvelle résolution, le Conseil de sécurité réaffirme que la solution à ce différend régional doit impérativement être politique, réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis. Ce qui consacre, une fois de plus, que le Conseil de sécurité, et l'ONU dans son ensemble, ont définitivement enterré tous les plans désuets datant d'avant 2007. A cet égard, le Conseil de sécurité a conforté, pour la quatorzième année de suite, la prééminence de l'initiative d'autonomie, présentée par le Royaume le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts "sérieux et crédibles" du Maroc, incarnés par cette initiative, qui est conforme au droit international, tient pleinement compte des spécificités de la région du Sahara marocain et octroie aux populations de cette région de très larges prérogatives dans tous les domaines. Il s'agit ici d'une constance de la démarche du Conseil de sécurité dans la préservation des acquis du Maroc, notamment son initiative d'autonomie comme base de toute solution politique, ainsi que dans la réaffirmation des paramètres de réalisme, de pragmatisme et de compromis, qui caractérisent l'initiative marocaine. Cette position se trouve aussi confortée par un soutien international constant, tel qu'exprimé par plusieurs pays, notamment membres permanents du Conseil de sécurité, qui ont réitéré à l'occasion de l'adoption de la résolution 2548 leur appui à l'initiative marocaine d'autonomie. Au niveau de l'Assemblée générale, les travaux de la Quatrième Commission ont été l'occasion, à nouveau cette année, pour la communauté internationale de réaffirmer haut et fort son soutien appuyé et multiforme à la marocanité du Sahara et au plan d'autonomie dans les provinces du Sud comme solution durable et de compromis pour mettre fin définitivement à ce différend régional. L'examen de la question du Sahara marocain au niveau de cette Commission a aussi été sanctionné par l'adoption par l'Assemblée générale d'une résolution réitérant le soutien au processus politique mené sous les auspices des Nations-Unies, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution "politique juste, durable et mutuellement acceptable". Cette résolution, à l'instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l'ONU que par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité. Lors des travaux de la Quatrième Commission, la salle de l'Assemblée générale a résonné tout au long du mois d'octobre et début novembre, des déclarations des Etats membres, des cinq régions du monde, soutenant le processus politique onusien visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis, au différend régional sur le Sahara marocain. Les ambassadeurs et les représentants des délégations et de groupements régionaux ont aussi exprimé leur conviction dans la souveraineté du Maroc sur ses Provinces du Sud et appuyé fermement l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc, dont le sérieux et la crédibilité ont été consacrés par la communauté internationale, et qui demeure la seule et unique solution à ce différend. Ce soutien sans réserve à la position marocaine et à l'intégrité territoriale du Royaume n'est que le reflet clair et évident de la justesse de la cause nationale et du soutien dont jouit le Maroc et de l'aboutissement de son action diplomatique à tous les niveaux sous la conduite clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Le débat général de la Quatrième Commission a confirmé la mort et l'enterrement définitif du référendum, à la faveur de la solution politique consensuelle à ce différend, incarnée par l'initiative marocaine d'autonomie. Plusieurs intervenants ont aussi salué l'ouverture par de nombreux pays frères de consulats dans les villes de Laâyoune et Dakhla, scellant une fois pour toutes leur soutien sans réserve et inconditionnel à la marocanité du Sahara. Les délibérations de la Quatrième Commission ont été l'occasion pour les différents intervenants d'exprimer leur soutien fort et unanime à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc et à sa souveraineté pleine et entière sur son Sahara. C'est ainsi que les intervenants ont mis un accent particulier sur l'essor, le progrès et le développement tout azimut que connaissent les Provinces du Sud, à la faveur des investissements colossaux du Maroc dans la région, comme l'atteste le nouveau modèle de développement au Sahara lancé par le Royaume en 2015 avec un budget de huit milliards de dollars. De même, la légitimité des élus des provinces du Sud, qui sont les véritables représentants des populations du Sahara, a été mise en avant par de nombreux intervenants. A ce propos, la participation des élus des deux régions du Sahara marocain aux deux derniers séminaires régionaux du C24 à Grenade ainsi qu'à sa session de New York l'année dernière, outre la participation des représentants des Provinces du sud aux deux tables-rondes de Genève, ont été longuement saluées par les Etats membres des Nations-Unies. Les différents ambassadeurs et représentants des pays du Monde arabe, d'Afrique, des Caraïbes, d'Amérique latine et du Pacifique se sont succédé sur le podium de la Quatrième Commission pour insister sur la nécessité de s'inspirer des recommandations du Conseil de sécurité contenues notamment dans les résolutions 2494 et 2548 qui appellent à faire des progrès dans la recherche d'une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis. Ces résolutions consacrent aussi le processus des tables-rondes amorcé par l'ancien Envoyé personnel, Horst Köhler, et définissent, une fois pour toutes, les participants au processus politique sur ce différend régional, à savoir le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le "polisario".