« 47.000 candidatures ont été soumises pour le concours de recrutement des enseignants cadres des académies régionales de l'éducation et de la formation », a indiqué le ministre de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa. Invité mercredi soir à l'émission « Daif Khass » diffusée sur 2M, Chakib Benmoussa a souligné que 43% des postulants sont titulaires d'un diplôme de baccalauréat avec mention, rappelant que les inscriptions demeurent ouvertes jusqu'au 4 décembre prochain. Il a indiqué que jusqu'au 24 novembre, 47.000 candidatures ont été soumises pour le concours de recrutement des enseignants cadres des académies régionales de l'éducation et de la formation. Le ministre de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports a répondu aux questions de l'émission "Invité spécial" sur 2M sur le prochain concours des enseignants, notamment le sujet polémique de la fixation de l'âge de 30 ans maximum pour accéder au métier de l'enseignement. Pour Benmoussa, le débat sociétal accompagnant les nouvelles conditions édictées par le ministère pour son concours des enseignants est « sain », car il « concerne les familles marocaines qui se sacrifient pour parvenir à une école de qualité, qui soit efficace », a commenté le ministre dans cette interview télévisée de 30 minutes diffusée. S'agissant de l'accès au concours, notamment la fixation de l'âge de 30 ans, Benmoussa a expliqué que la présélection est désormais « basée sur l'excellence », et que les futurs enseignants « doivent être formés pour pouvoir faire avancer le système ». Intégrer les plus de 30 ans dans le corps éducatif « ne nous aidera pas à atteindre les objectifs souhaités pour l'avancement du secteur » a fait savoir Benmoussa, qui a démenti toute atteinte à un droit constitutionnel garantissant la prise des fonctions publiques par tous les Marocains, quel que soit leur âge.