Les agents en charge du ramassage des déchets de la société ARMA et AVERDA espèrent une amélioration de leur condition sociale depuis l'arrivée du nouveau Conseil de la ville de Casablanca. Détails. Depuis le début de la pandémie du Covid-19, la ville de Casablanca s'est noyée plus qu'une seule fois sous les déchets à cause des tensions opposant les deux délégataires de la propreté urbaine de la ville, ARMA et AVERDA, à ses employeurs. L'année 2021 a été particulièrement marquée par les différentes grèves organisées par les agents en charge du ramassage des déchets en guise de protestation contre le retard dans le versement de leur salaire. Une raison qui a été aussi bien derrière la transformation de la métropole en une poubelle géante que du ras le bol des Casaouis exprimé sur les réseaux sociaux face aux « montagnes » d'ordures et aux odeurs qu'elles dégagent. De nouvelles espérances ! Les travailleurs dudit secteur réclament une amélioration de leurs conditions sociales, la réponse concrète à leurs doléances et le respect au pied de la lettre des clauses du cahier des charges, et ce, depuis l'arrivée du nouveau Conseil de la ville de Casablanca, ainsi que le démarrage d'une vaste campagne de nettoyage lancée récemment par la nouvelle maire de la capitale économique, Nabila Rmila. Une initiative appréciée par les habitants qui réclament des efforts supplémentaires afin de rendre les boulevards de la métropole assez propres pour redevenir praticables. Contacté par nos soins, un membre dudit Conseil qui a préféré garder l'anonymat a indiqué que des pourparlers sont en cours pour régler, une fois pour toute, le dossier des éboueurs, ajoutant que la commune accorde une attention particulière à l'aspect environnemental de Casablanca. Pour de plus amples informations, nous avons essayé de joindre la société « AVERDA », mais notre tentative est restée vaine. Rappelons qu'en juin dernier, quelque 6.000 agents en charge du ramassage des déchets relevant de la société responsable de la propreté urbaine de la métropole, ARMA, ont organisé une grève de deux jours. La grève a fait s'amonceler des milliers de tonnes d'ordures, dégageant des odeurs nauséabondes qui ont duré plusieurs jours et agacé les Casablancais gênés de se heurter à un paysage désagréable et à un air irrespirable. « C'est une grande catastrophe que traverse Casablanca, que ce soit avec ou sans grève », avait écrit une Casablancaise sur un groupe Facebook, affirmant qu'« une crise sanitaire s'annonce bientôt si les autorités concernées n'agissent pas ». In fine, un accord aurait été trouvé entre les sociétés délégataires de la ville et les grévistes pour que ces derniers reprennent leur travail. Siham MDIJI Nabila Rmili annonce une vaste campagne de nettoyage La nouvelle maire de la capitale économique, Nabila Rmili, a annoncé, lundi dernier, le démarrage d'une grande campagne de nettoyage tout en publiant des vidéos montrant les travaux en cours d'exécution. La meilleure façon pour gagner les faveurs des Casablancais, juge-t-elle, est de s'en prendre à un problème qui persiste depuis longtemps dans la métropole et qui pourrit la vie quotidienne de ses habitants. « La propreté de Casablanca est la responsabilité de chaque Bidaouia et Bidaoui », a-t-elle ajouté. Outre cela, Nabila Rmili a également annoncé dans un autre tweet, la suppression des barrières devant les passages piétons, pour rendre plus accessible l'accès au croisement entre les boulevards d'Aïn Chock et du 2 Mars.