Une coordination entre les forces de sécurité espagnoles et les autorités marocaines a permis de déjouer une tentative d'infiltration de 700 migrants clandestins. Détails. 700 migrants irréguliers ont tenté, jeudi, d'entrer clandestinement dans l'enclave de Melila. Cette tentative a échoué à cause à l'intervention des forces de sécurité espagnoles, en coordination avec les autorités marocaines, rapporte El Faro de Mellila. La même source a repris un communiqué de la délégation gouvernementale de la ville occupée qui précise que le groupe de migrants s'est concentré près du périmètre frontalier, pour s'infiltrer au sein du préside occupé. En effet, ces derniers ont été bien organisés puisque leur infiltration était soigneusement préparée. Le média espagnol indique, selon le récit de la Garde civile, que les migrants ont "utilisé des tactiques militaires, se divisant ainsi en groupes pour désorganiser les forces qui gardaient la frontière". Pour contrer cette tentative, la Garde civile a du déployer toutes ses ressources, y compris le groupe anti-intrusion, pour empêcher l'entrée des 700 migrants. "Les éléments de la Garde civile ont agi en coordination continue avec les forces de sécurité marocaines, pour entraver les migrants d'atteindre la clôture", explique la même source. Rappelons que la zone frontière entre Fnideq et la ville occupée de Sebta, a connu dans la nuit du 28 au 29 septembre une tentative d'assaut menée par une centaine de jeunes et de mineurs. Un mouvement qui a été stoppé par les forces de sécurité marocaines stationnées dans la zone frontalière. Cette tentative qui rappelle les événements du 18 et 19 mars derniers a également suscité un déploiement de force de l'autre côté de la frontière. Cette nouvelle tentative d'assaut vient remettre au-devant de la scène, la profonde crise socio-économique que traverse la zone, depuis la fermeture du passage frontalier et l'arrêt de la contrebande décidé par les autorités en 2019. S'y ajoutent les effets de la pandémie qui ont accentués la détérioration du pouvoir d'achat et les niveaux de pauvreté de la région, notamment à Fnideq.