Un groupe de "plus d'une centaine" de migrants subsahariens est entré à Mellilia mercredi matin, soit la deuxième tentative de passage de la frontière à Mellilia en deux jours. Les autorités espagnoles ont signalé une deuxième tentative de migrants irréguliers d'entrer à la ville occupée de Mellilia en seulement 48 heures. Une centaine de migrants auraient été retrouvés dans la « zone entre Chinatown et Beni Enzar » après avoir déclenché des détecteurs anti-intrusion alors qu'ils effectuaient la traversée, selon les estimations officielles. En plus de jeter des pierres sur les forces de l'ordre marocaines et espagnoles qui tentaient de les empêcher de traverser l'enlace espagnole, de nombreux migrants étaient en possession d'outils pour escalader la clôture frontalière de près de 6 mètres de haut, notamment des « crochets, des barres, et des bâtons », ont rapporté les autorités. Plusieurs migrants ont été détenus depuis l'incident, et ils ont depuis été placés en garde à vue au Centre de séjour temporaire des immigrés (CETI). Actuellement, 119 des 200 migrants irréguliers qui sont entrés à Mellilia lundi sont en détention au CETI. Un migrant et cinq gardes civils espagnols ont été blessés lors de la traversée de lundi. Les autorités ont signalé avoir trouvé des crochets « fabriqués à la main » et des migrants avec des « vis dans leurs chaussures », indiquant la détermination des migrants à escalader la clôture massive sur le territoire espagnol. Les villes occupées de Mellilia et Sebta sont toutes deux des points d'entrée bien connus pour de nombreux migrants subsahariens et marocains qui tentent d'entrer en Europe depuis le Maroc. Malgré les efforts espagnols et marocains pour empêcher la traversée, des dizaines de milliers de migrants ont encore tenté de faire la traversée au cours des derniers mois seulement. Lors de cet assaut de la clôture de Mellilia, il y avait une collaboration active entre la police marocaine et espagnole pour tenter d'empêcher l'entrée de migrants en situation irrégulière.