Les votes des membres des chambres d'agriculture, de commerce, d'industrie et de services (CCIS), de l'artisanat et de la pêche maritime ont débuté vendredi matin dans toutes les régions du Maroc. L'électorat professionnel se rend aux urnes pour élire 2 230 candidats parmi les 12 383 en lice pour des sièges dans les différentes chambres professionnelles du Royaume. La campagne électorale pour ce scrutin a démarré ce mercredi 28 juillet et a pris fin jeudi 05 août à minuit. Ces élections professionnelles représentent le deuxième round du processus électoral de 2021, après les élections des délégués du personnel au mois de juin. Concernant la répartition des candidats pour pourvoir les sièges dans ces chambres, 2 461 candidats ont été présentés dans les chambres d'agriculture, soit un ratio de 4 candidats par siège, 5 377 dans la CCIS (plus de 6 candidats par siège), 4 243 dans les chambres de l'artisanat (8 candidats par siège) et 302 dans les chambres de la pêche maritime (3 candidats pour chaque siège à pourvoir). Au total, 2 940 candidatures ont été déposées par des femmes, dont 148 pour les chambres d'agriculture, 1 513 pour la CCIS, 1 231 pour les chambres d'artisanat et 48 pour les chambres de pêche maritime. Pour rappel, dispositions ont été déjà adoptées une meilleure représentativité des femmes dans les élections. Un projet de loi déposé en mars avait proposé aux Chambres d'agriculture de réserver un nombre de sièges exclusivement aux femmes, dont le nombre est limité à deux pour les chambres ne dépassant pas 30 membres, avec une majoration d'un siège pour 10 membres par rapport à plus de 30 membres, sans exclure leur droit de briguer d'autres sièges. Les candidats appartenant à des partis politiques monopolisent 78,89 pc des candidatures avec 9 769 contre 2 614 candidats sans affiliation politique, soit un taux de 21,11%. En effet, les chambres professionnelles prennent de plus en plus d'importance dans le paysage institutionnel des régions du Royaume. Elles ont principalement une mission de conseil et de représentation auprès des différents secteurs économiques. En plus d'être un interlocuteur institutionnel et officiel des pouvoirs publics pour toutes les questions relatives aux secteurs économiques qu'ils représentent : commerce, industrie et services.