Omar Hilale, représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU à New York, a déclaré que les chefs religieux sont un « aspect très important » dans les efforts du gouvernement pour unir le peuple contre la pandémie. L'ambassadeur du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, a mis en avant l'importance des chefs religieux marocains dans la création d'un front uni contre la pandémie de COVID-19. Cette déclaration a eu lieu lors d'une réunion tenue, ce mercredi à New York, en présence de la Mission Permanente du Maroc auprès des Nations Unies à New York, l'Alliance des civilisations des Nations Unies, le Bureau du Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la prévention du génocide, et le Haut-Commissaire aux droits de l'homme. Le thème central de la réunion était « l'Engagement mondial à l'action par les leaders religieux et les organisations confessionnelles pour lutter contre la pandémie de COVID-19 ». La réunion d'hier comprenait un discours de Hilale, au cours duquel il a souligné « la contribution des leaders religieux pour promouvoir la paix, la solidarité, l'unité et la cohésion sociale, et pour lutter contre le discours de haine ». Hilale a également réitéré que les chefs religieux sont une source de soutien pour de nombreuses personnes pendant la période difficile de la pandémie, et qu'ils ont donc un rôle clé dans la préservation de la fraternité humaine pendant la lutte du pays contre le virus. Au cours de la même réunion, Hilale et bien d'autres diplomates ont également salué le rôle du Maroc dans cette lutte. Miguel Moratinos, le haut représentant de l'Alliance des civilisations des Nations Unies, s'est félicité du rôle joué par le Royaume pour encourager les Nations-Unies à réfléchir avec les leaders religieux « sur notre responsabilité collective et nos rôles respectifs pour relever les défis multiformes de la pandémie ». De son coté, Alice Wairimu, conseillère spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la prévention du génocide, a indiqué que les initiatives de relèvement du Maroc face au COVID sont une « opportunité précieuse pour mieux reconstruire » et une opportunité « de placer les groupes vulnérables au centre du développement durable ».